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Fukushima : le nuage arrive en France, mais pas d'affolement

Publié le 04 avril 2011 par Cmonassurance

Fukushima : le nuage arrive en France, mais pas d’affolement



Le nuage formé par les rejets de la centrale accidentée de Fukushima, le 11 mars, est arrivé en Europe et en France le lundi 21 mars dernier. Les médecins, scientifiques et experts en environnement, n’ont pas cessé de répéter que ce survol était sans danger.

Selon l’estimation de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), le nuage va rester plusieurs jours, voire des semaines en France.Le niveau de radioactivité va être d’un millibeckerel par mètre cube. Le directeur de l’environnement et de l’intervention à l’IRSN, Didier Champion, insiste ainsi que la vie doit être menée normalement. D’après l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le niveau de contamination de l’air serait de 1.000 à 10.000 fois inférieur au nuage de Tchernobyl, pour la France métropolitaine.

Prélèvement sur les salades et le lait

D’après ce qu’a prévu Bertrand Laviec, météorologue à la station Météo France d’Aix-en-Provence, le nuage ne se voit pas, même si les rejets de Fukushima sont bel et bien présents dans l’atmosphère. Le taux de radioactivité est considérablement atténué par le voyage du Japon jusqu’en France, et les niveaux de concentration sont très faibles. Des prélèvements seront toutefois effectués sur les salades et dans le lait pour des raisons de sécurité sanitaire.

Les médecins martèlent que l’impact est insignifiant en France et que les radiations ne risquent pas de provoquer des pathologies. C’est plutôt les effets de la peur collective du nuage qui alarment ces médecins. Selon eux, il y aura danger si les gens se précipitent inutilement dans les pharmacies pour se procurer des pastilles d’iode. L’absorption de ce médicament peut, en effet, provoquer des dysfonctionnements du cœur et de la thyroïde.

Le président de la CRIIRAD (Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité), Roland Desbordes, est en revanche plus prudent et avance qu’on ne peut pas écarter l’hypothèse que les experts se trompent. Selon lui, personne ne peut prédire le futur, surtout compte tenu de la gravité de l’accident survenu à Fukushima.


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