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Nos quartiers ont des talents : récit d’un talent… Ali Bekour

Publié le 04 avril 2011 par Mcetv

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Ali était un jeune diplômé en Gestion de Projets. Il a intégré le dispositif Nos Quartiers ont des Talents en Janvier 2009. A travers son témoignage, il nous raconte son parcours entre rêves et désillusions jusqu’au jour où il s’inscrit à Nos Quartiers ont des Talents. Et Depuis ?


En octobre 2008, j’ai eu mon Master 2 en Gestion de Projet. J’espérais avec ce diplôme pouvoir travailler en tant que financeur ou consultant de projet. Les offres pour ces types de postes étant peu nombreuses, j’ai décidé d’élargir mon spectre et d’ajouter à ma liste des postes comme contrôleur de gestion ou analyste financier.

Après plus d’une centaine de candidatures restées sans réponses concrètes, j’ai commencé à me poser des questions :

Que valent mes diplômes sur le marché du travail ? Après avoir revu le métier, dois-je également revenir sur mes prétentions salariales ? Quelle est ma place, et plus globalement, celle des jeunes diplômés sur le marché de l’emploi ? Ce silence des entreprises, est-ce le résultat de la crise économique ? Certains trouvent un emploi, pourquoi pas moi ?


J’ai cherché à avoir des réponses à mes questions. En tant que demandeur d’emploi et surtout sans réseau professionnel pour m’aiguiller, je me suis rapproché de ma conseillère Pôle Emploi avec un semblant d’espoir, mais elle m’a clairement fait comprendre qu’elle ne pouvait pas répondre à mes interrogations car elle était plus à même d’aider des personnes moins qualifiées…

Ma rencontre avec Nos Quartiers ont des Talents…

Ma conseillère m’a dirigé vers Nos Quartiers ont des Talents sans être très explicative… Je me suis directement inscrit sur le site l’après-midi même, sans me poser de questions, un jour de janvier 2009.

On m’a très rapidement répondu et j’ai assisté à un grand événement qui a eu lieu à Disneyland Paris, courant du même mois.

Toujours très vite, deux semaines plus tard je crois, on m’a contacté par mail pour m’annoncer l’affectation d’un parrain prestigieux, Ignace Lahoud, Directeur Financier de Disneyland Paris à l’époque.

J’ai eu quelques contacts avec lui et deux mois après je trouvais un emploi !

Une relation parrain-filleul relativement courte et tant mieux, dira-t-on ! Ignace Lahoud est une personne qui m’a redonné confiance en moi, qui m’a prodigué des conseils pour recadrer mon projet professionnel et qui m’a aidé à me positionner sur le marché de l’emploi.

Je lui avais parlé de mon dernier entretien qui s’était moyennement passé car je n’étais pas très « emballé » par le poste. Il m’a expliqué que cette offre pouvait être très bénéfique dans la construction de mon projet professionnel et en quelques mots, il avait réussi à me remotiver… Comme si on mettait de l’essence dans une voiture en manque de carburant.

J’ai été retenu pour ce poste auquel j’avais postulé et sur ses conseils, j’ai accepté l’offre.

Aujourd’hui, je suis Analyste Risque Financier à La Poste Courrier et Manager de mon propre pôle !


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