Magazine

une histoire d'amour vache entre SFR et moi

Publié le 05 avril 2011 par Desfraises

une histoire d'amour vache entre SFR et moi
Non mais quelle idée saugrenue que de ne pas vouloir de chaîne hifi chez moi. Ou de radio. Une radio pourrie aurait fait l’affaire. Non, non. En bon ravi de la crèche, j’ai fait confiance à mon fournisseur d’accès à internet, SFR pour ne pas les citer. Non mais quel abruti je fais ! Quelle idée tordue que de vouloir faire passer de la musique dans les câbles servant ordinairement à véhiculer des statuts Facebook, des tweets, ou des mails ! En bon petit occidental gâté pourri, je râle quand ça merdoie. Mais quand ça marche. Pffffuit. Je fais pffffuit. De la musique via internet jusque dans mes jolies petites enceintes pas chères. Ah, ça ! Pour me donner des bouts de matchs de foot, au creux de l’information, en direct du Stade Bidule, ça fonctionnait. Ou pour me donner le cours de la bourse. Mais pour le concert d’Adele. Rien à faire. C’était l’occasion de me réconcilier avec France Inter. En direct de la Cigale. Connexion erratique. Deux vagues minutes de temps en temps sur mon smartphone. Parce que ces imbéciles de chez SFR, ils savent me bourrer le mou chaque fois qu’ils m’appellent. Quand des vrais gens m'appellent. SFR a même inventé les enquêtes de satisfaction où la voix mielleuse vous demande de taper 1 si vous êtes plutôt satisfait blablabla. Pas pour moi, je raccroche. Me disent qu’ils n’y peuvent rien si France Télécom tarde tant à honorer son rendez-vous. Blablabla. Que mon débit est ralenti sur mon téléphone, c’est comme ça, j’ai dépassé le giga. De l’illimité mon cul, oui. Pour me ralentir la connexion, ils sont bons. Pour être réactifs, beaucoup moins. Ils brident. Ils savent faire, ça, brider. Sans oublier de facturer. Le gentil Julien ou Jérémie ou Abdel, j’sais plus, me confiait « je ne vais pas faire de langue de bois avec vous… si vous aviez été client de France Télécom, ils interviendraient tout de suite… Un rendez-vous avec un technicien le 21 avril, ça vous va ? » « Oh, vous n’auriez pas plutôt un créneau au mois de juin ? » Silence au bout du fil. Moi : puisque vous n’êtes pas adepte de la langue de bois, laissez-moi vous dire le fond de ma pensée… ce matin, votre collègue m’a proposé un geste commercial. Vous ne pouvez pas savoir comme ça m'a touché. Mais il faut revoir votre vocabulaire. C’est une régule, pas un geste commercial. Ne pas payer pour un service qui ne fonctionne pas, ça me semble… comment dire… évident. Une armoire à laquelle il manque une porte, une tringle, des visses, on vous la rembourse, non ? Vous persistez à vouloir la monter ? Vous êtes aussi bête que moi, je vois.
Oh mais que se passe-t-il ? Il m’accorde un geste commercial ? Deux mois gratuits. Monsieur est trop bon. Passez donc goûter mon ragoût de mouton. Bêêêêêê. T’es doux comme un agneau, tu te fais tondre jusqu’à la dernière bouloche. Tu pratiques le sport national de la rouspétance ? Tu ne te laisses pas faire ? tu as peut-être une chance. Il faut avoir beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup de temps (et d’énergie) à perdre en communication avec leurs serveurs vocaux, monstres absurdes pondus par quelques technocrates sadiques. Je nourris le rêve (sadique) d’infliger aux dirigeants de France Télécom, Orange, Free, Bouygues, SFR, et consorts des heures de conversation (jusqu’à ce que démission s’ensuive) avec les automates qu’ils ont créés. « Faites le 3 si vous avez fait le 1 parce que vous êtes satisfait de votre message ou le 4 si vous avez fait le 1 parce que vous étiez satisfait d’avoir fait le 2 parce que vous n’étiez pas satisfait de votre message… »
Et le concert d'Adele ? C'était comment ?

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Desfraises 1925 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte