On peut jardiner autrement.

Par Opapilles

Contrôler les pucerons et les limaces, arracher les mauvaises herbes, sont autant de pratiques qui amènent trop souvent les jardiniers amateurs à utiliser des pesticides, potentiellement dangereux pour la nature et la santé. Chaque année, presque 5 000 tonnes de pesticides sont répandus par les 17 millions de jardiniers amateurs dans leur jardin et leur potager.

On peut jardiner autrement. Accueillir mousse, pissenlits, pâquerettes et autres mauvaises herbes, contempler les espèces floricoles qui se posent sur les plantes, surprendre celles qui pollinisent, c’est assez simple et naturel. Au lieu de combattre les parasites et les maladies une fois qu’ils menacent les cultures, on peut sélectionner des plantes en fonction de leur résistance ou leur tolérance aux parasites et maladies, associer les plantes en fonction des voisinages qui leur sont le plus favorables, varier les plantes cultivées d’une année à l’autre pour rompre le cycle de développement des parasites et limiter leur contact avec les cultures auxquelles ils s’attaquent, décaler la date de semis pour que la culture soit à un stade moins sensible de son développement lorsque les parasites attaquent, ne pas trop serrer les plantations et tailler régulièrement les haies et les arbustes pour faire pénétrer la lumière afin d’éviter la stagnation d’eau après la pluie et le développement des maladies, couvrir le sol pour éviter le développement des mauvaises herbes, utiliser du compost pour améliorer la fertilité du sol et renforcer la résistance des cultures en nourrissant les plantes, créer des espaces favorisant la biodiversité et la présence de certains insectes ou animaux ennemis des ravageurs...