En Antarctique, le trou dans la couche d'ozone est un phénomène annuel qui survient en hiver et au printemps à cause des températures extrêmement basses qui règnent dans la stratosphère, alors que dans l'Arctique, les conditions météorologiques varient beaucoup plus d'une année sur l'autre et les températures sont toujours plus élevées que dans l'Antarctique, selon l'OMM.
C'est pour cette raison que certains hivers arctiques se caractérisent par une déperdition d'ozone quasi nulle alors que d'autres années, la persistance de basses températures stratosphériques après la fin de la nuit polaire peut entraîner parfois une destruction importante de la couche d'ozone. Les substances qui appauvrissent la couche d'ozone telles que les chlorofluorocarbones (CFC) et les halons, utilisées naguère dans les réfrigérateurs, les propulseurs d'aérosols et les extincteurs, ont été progressivement éliminées conformément aux dispositions du protocole de Montréal .Grâce à cet accord international, la couche d'ozone en dehors des régions polaires devrait revenir à son niveau d'avant 1980 aux alentours de 2030-2040, d'après l'OMM.