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Quel Collège pour l’après 2012 ?

Publié le 06 avril 2011 par Perceval

Je lis et reprends la très efficace revue de presse des cahiers pédagogiques, ci-dessous; car elle pointe – sur le collège – ce qui fait le noyau dur de mes convictions … Qui le défendra en 2012 ?

-  » On dit souvent que ce collège qui n’a guère bougé depuis une trentaine d’année, est le « maillon faible » du système éducatif. Le dossier montre qu’en effet de nombreux pédagogues militent pour une refonte profonde de cette structure tant au niveau de l’emploi du temps, des rythmes de la journée, de la pédagogie, la répartition par niveaux et par classes, le système d’évaluation et le rôle des enseignants… Jean-François Boulagnon, fondateur du collège public expérimental Clisthène, à Bordeaux , est un des partisans de ce changement radical. « Le collège d’aujourd’hui est totalement inadapté à l’époque que nous vivons et aux élèves que nous avons. Il s’est depuis des décennies fossilisé, avec cette distribution des heures de cours par “tranches napolitaines”. Il faut tenir compte des apports des chercheurs et bouleverser tout cela, si on veut être efficace. Les enseignants en souffrent aussi, même s’ils ne sont pas forcément conscients que cette organisation les dessert. »

J’ai du mal à comprendre, la résistance des enseignants du SNES ( pour schématiser …) qui se crispent sur une école qui n’existe plus ( qui aurait été ‘idéale’ , mais en quelle année ? ); et qui refuse toute transformation de l’Ecole, faisant ainsi le jeu ( et alliance objective ) avec les pires réactionnaires …!

Et, à propos de l’intervention de Michel Rocard, invité par le SGEN:

« Luc Cédelle rend compte d’une intervention de Michel Rocard à l’invitation des enseignants du SGEN-CFDT. Il était venu plancher sur le thème des « politiques publiques » et des « réformes de l’Etat ». Après des considérations générales sur la gouvernance, il en vient à « ce monstre qu’est l’éducation nationale ». « Avec 850 000 enseignants et 14 millions de scolarisés, je ne sais pas comment on fait. Je ne crois pas que des circulaires écrites puissent faire circuler la vie dans un machin de cette taille. Il faut prendre le risque de courir vers une vraie autonomie de gestion des établissements. Une des solutions possibles serait de tout ramener à l’échelle de la région, à moins d’être capable de gérer sur trente ans ». Il estime aussi que la contrainte budgétaire est là pour longtemps. Et conclut par un hommage au syndicalisme réformiste : “Seul un syndicalisme de négociation permanente peut faire bouger les choses. Il faudra bien arriver à la civilisation écolo, à un monde durable, biodégradable, réparable, non jetable…Y’a que le syndicalisme éducatif pour y arriver, c’est votre boulot, allez-y les gars…

Je pense, en effet, qu’à l’intérieur d’un Service Public national, la gestion matérielle et humaine pourrait être dévolue à la région, beaucoup plus proche des problématiques …


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