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"The Hardest Part" (Private Practice - 4.18)

Publié le 06 avril 2011 par Shoone

Private Practice: 4.18 The Hardest Part

Private Practice sans Addison, tentative n°2! Autant vous dire tout de suite que sur cet aspect là c'est déjà plus réussi que la 1ère fois. Et ça tient d'abord à une chose: pas de Naomi pour nous pourir des intrigues qui n'avaient rien demandé. Et puis il y a la prise d'importance de Violet qui a très bien palié à l'absence d'Addison. De plus, son récent bouquin a enfin l'occasion d'apporter quelque chose d'intéressant puisque compliquant sa relations avec les patients. Certes, celles-ci, des jeunes filles en fleur enceintes jusqu'au dents, étaient des clichés ambulants, tout comme leur mères respectives, caricature de la bourge conservatiste, mais quelque part, ça donnait un côté comique au cas. Face à cette meute de femmes sur les nerfs, le duo Violet/Shledon était sinon agréablement léger et complémentaire. Le cas Marla me fait tout de même craindre une possibilité de triangle amoureux bidon. Touchons du bois pour que les scénaristes ne soient pas assez stupides pour céder à cette tentation. D'autant que Violet est très bien avec Pete. La crise que ce dernier traverse dans cet épisode a même été l'occasion pour elle de s'illustrer en épouse réconfortante et à l'écoute. Mais Pete n'a pas démérité non plus, réussissant à délivrer une belle émotion dans ses scènes avec sa mère, toujours impressionnante Louise Fletcher. C'était peut-être même la 1ère fois que le personnage me touchait autant. Sa scène finale avec Violet où il s'effondre dans ses bras était assez déchirante. Bravo à Tim Daly qui prouve qu'il mériterait d'avoir droit plus souvent à dévoiler ses talents d'acteur. Quoiqu'il en soit, le retour de la famille de Pete était une bonne idée, permettant de faire un peu bouche-trou pendant l'absence d'Addison tout en étant dans la continuité avec le début de saison. Il est juste dommage que le cas du frère n'est pas été plus exploité, c'était même assez ridicule que le fait que ce soit lui qui ait empoisonné sa mère soit à peine abordé.

L'autre cas médical de la semaine était bien parti pour être un classique larmoyant de la série. C'était un jeune prodige du piano ayant perdu ses parents qui voulait à tout prix se faire opérer du cerveau malgré le risque de paralysie des jambes, pour pouvoir continuer à jouer du piano, pensant que sans cela il perdrait sa connexion avec son grand-père. Pourtant, c'est sans pathos et avec beaucoup de sobriété que cela a été traité, ce qui a même permis de mieux faire passer l'émotion je trouve. La réunion en salle d'opération avec le grand père était d'ailleurs très forte tout en étant toute simple. Le seul truc gênant c'est Amelia pour qui le cas a été encore l'occasion de nous sortir une énième fois son laïus sur son père assasiné sous ses yeux. ça commence tout de même à devenir inquiétant, la fin de saison approche, et on a toujours pas réussi à faire grand-chose de son personnage. Cooper a été mieux exploité en revanche. Son identification et échanges avec le jeune garçon était touchant. Son couple avec Charlotte reste sinon très agréable à suivre, même dans le bonheur, se montrant impressionnant de complicité et toujours plus attachant. 


En conclusion, l'épisode parvient donc bien à composer avec l'absence de son héroïne principale, exploitant très bien l'émotion, misant sur les bons personnages et confirmant que s'il y a bien une réussite cette saison, c'est l'écriture des couples de la série.


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