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103. La vie insulaire, épisode 3: journée-type

Publié le 07 avril 2011 par Melaniepiqpiq
Ça m’épatera toujours, la vitesse à laquelle on se constitue une routine, où qu'on soit (enfin je parle pour moi). Voilà à quoi ressemble la mienne à Koh Samet.
Lever vers 8h30 (je n'arrive désespérément pas à faire la grasse mat alors que je suis toujours dans un état d’épuisement avancé. C'est quelque peu frustrant). Après avoir mangé mon petit fruit (le jour de la photo : un dragon fruit) sur la terrasse de mon bungalow
103. La vie insulaire, épisode 3: journée-typedevant lequel se trouve une curieuse exposition de mini-menhirs qui tiennent debout par je ne sais quel miracle. J'ai vu faire, aucune colle n'est utilisée, apparemment tout est question d’équilibre.
et me dirige lentement chez les Apaches (à 200m de chez moi) sans oublier, sur le chemin, de saluer les requins à travers la vitre.
103. La vie insulaire, épisode 3: journée-typedéco originale du resort d’à côtéArrivée, je prends mon petit dej dans ma hutte attitrée. Là, en mangeant mon omelette et en sirotant mon café (chaud) (le glacé, c'est l’après-midi), je tâche d'avancer un peu dans mes leçons de thaï.
103. La vie insulaire, épisode 3: journée-type
Si j'ai de la chance, la serveuse vient m'aider un peu.
Ensuite, bain de mer, j'essaie de nager 30 minutes, en général je fais 3 fois le tour de l’embarcadère.
103. La vie insulaire, épisode 3: journée-typeau bout, le bateau duquel on pêche le calamar. Il sert aussi à l'approvisionnement en victuailles en provenance de la terre ferme
Une fois séchée, je dois m'occuper de mon approvisionnement à moi... en fruits (presque vital). Je chope la petite dame ou le petit jeune homme qui passe avec son panier de fruits, et je marchandouille en thaï. Comme par hasard, c'est avec le petit jeune homme que j'arrive à avoir les meilleurs prix.
103. La vie insulaire, épisode 3: journée-typegoyave avec sel épicé. Ça change des pommes.
Après, l'ordre des choses peut varier sensiblement. Je ne suis pas non plus psychorigide, si le monsieur ou la dame des fruits passent avant la baignade, je ne leur fais pas de scène.
Le midi, je mange en général chez les Apaches, chez qui la bouffe et la vue sont incomparables.
Je vais ensuite prendre mon café (glacé) chez les Vikings,
103. La vie insulaire, épisode 3: journée-typej'adore la déco complètement hors de propos
qui ont le grand avantage de proposer le wifi gratuit. Je leur fais donc honneur de ma discrète (enfin , à part quelques gloussements) pendant une ou 2 heures.
103. La vie insulaire, épisode 3: journée-typeça date de l’époque où je n'avais pas d'amis et passais aussi mes soirées chez les Vikings
Ensuite, je retourne chez les Apaches, où je commande un thé au lait (limite s'ils ne me l'apportent pas sur la table en me voyant arriver) avant de me plonger dans mon Douglas Kennedy.
Avant le coucher de soleil, il faut songer à la deuxième baignade... Là aussi, j'essaie de nager 30 minutes pour compenser le manque total d’activité de la journée.
Puis la nuit tombe... Après la douche, je m'enduis allègrement de crème anti-moustiques qui ne sert à rien (tout comme la prise anti-moustique). J'aurais dû en acheter avant de partir, de la bien toxique contenant du DET. Karen et Jason m'ont généreusement offert la leur (importée d'Angleterre) en cadeau d'adieu. Je ne sais pas ce qui se passe mais cette année les moustiques sont particulièrement friands de mon sang. J’espère juste qu'ils ne vont pas me refiler la malaria car je n'ai pas pensé à emporter le traitement préventif cette fois-ci (il n'est pas disponible ici).
Les soirées, j'ai déjà raconté... Autour du billard et /ou sur le bateau, où je me perfectionne en pêche, découvrant que finalement ça ressemble beaucoup à la fondue savoyarde : difficile de pas s’emmêler les fils avec ses convives. A propos! J'allais oublier le scoop de la semaine. Je vous annonce avec fierté que j'ai chopé mon premier calamar hier soir !!!
Je vous raconterai dans le prochain post le seul élément qui vient apporter un peu de nouveau chaque jour... Je vous laisse mariner comme des calamars et vous perdre en supputations.

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