Un Britannique s'apprête à marcher jusqu'en Inde sans utiliser d'argent !
Un Britannique devait débuter mercredi un voyage à pied vers l'Inde, lors duquel il entend ne pas utiliser d'argent et compter simplement sur la solidarité des gens rencontrés pour lui offrir le gîte et le couvert.
Mark Boyle, un ancien homme d'affaires âgé de 28 ans originaire de Bristol, à l'ouest de l'Angleterre, envisage de parcourir à pied 14.500 kilomètres, pour achever son périple à Porbandar, lieu de naissance du Mahatma Gandhi, sur la côte ouest de l'Inde.
A raison de 25 à 75 kilomètres par jour, en passant par la France, l'Italie, l'Europe de l'Est, l'Iran, l'Afghanistan et le Pakistan, il espère atteindre son but d'ici deux ans et demi.
"J'ai de l'écran solaire, un bon couteau, une cuillère, des pansements... pas de carte bancaire, pas de travellers chèques, pas de compte en banque, zéro. Je ne toucherai pas à l'argent tout du long", a-t-il déclaré à la BBC radio.
"Je vais commencer à écrire un nouveau chapitre de ma vie. A partir de maintenant, je m'efforcerai de ne plus toucher à l'argent", a-t-il repris sur son blog.
Décrivant son voyage comme un "pèlerinage", il a indiqué à la BBC vouloir promouvoir une "philosophie de la récolte", où les gens s'entraident.
"Ma mère et mon père parlent tout le temps d'une époque en Irlande où les gens se réunissaient pour participer ensemble à la récolte, et où aucun argent ne changeait de main", a-t-il raconté.
"Mais maintenant, mes vieux me disent qu'à la maison ils ne connaissent plus personne dans les rues, la porte est toujours fermée".
"Mon message est de dire que nous devons revenir à une période où ces portes étaient ouvertes et à un mode de vie plus communautaire", a ajouté Mark Boyle. qui s'inquiète plus de l'accueil qu'il pourrait recevoir en Europe qu'en Asie.
Le premier obstacle sera le passage de la Manche vers la France. "Je vais m'approcher du gars derrière le comptoir et juste lui expliquer ce que je fais, lui dire avec autant de passion que possible".
Et si ça ne marche pas, il essaiera encore et encore. "Si je dois passer deux ans et demi à montrer à quelqu'un combien je suis convaincu par ce que je fais, alors c'est deux ans et demi bien employés".
AFP