Le premier choix à réaliser pour une application est celui de sa source de revenus : payant, ou gratuit financé par la publicité et l’In-App purchase ? La détermination du prix est cruciale, elle va définir la taille de l’audience accessible. Il faut savoir que 80% des utilisateurs disposent sur leur Device d’un portefeuille d’applications composé à moins de 20% d’applications payantes et que 14% d’entre eux n’ont jamais téléchargé d’application payante. La moitié des individus sondés n’ont jamais investi plus de 2.99€ dans l’achat d’une application.
Le budget mensuel alloué aux applications plafonne à 3€ pour 57% de la population. Seul 25% de la population dispose d’un budget excédant 5€.
Le choix du « payant » est donc assez délicat :
• Il demande d’une part à l’application d’apporter une réelle valeur ajoutée innovante à l’utilisateur.
• L’application devra répondre à un besoin durable et récurrent du consommateur. Ils n’investiront pas (même une petite somme) dans l’achat d’une application qui ne leur servirait que ponctuellement ou rarement.
• Il réduit notablement l’audience disponible et peut rarement être compatible avec une stratégie de volume. D’après nos observations, les applications payantes génèrent 10 fois moins de volume de téléchargements que les applications gratuites.
Opter pour un modèle payant doit donc se faire en connaissance de ces éléments. Il s’agit d’une solution confortable car elle peut se substituer à un modèle de financement par la publicité – et ainsi éviter tout travail de gestion des annonces – mais représente une barrière très importante pour l’utilisateur.
Les solutions de financement sont multiples dans le cas d’une application gratuite : vente d’abonnements, publicité et In-App purchase. À chaque application, selon ses spécificités, de déterminer la solution la plus adaptée.
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