Le Centre d’étude et de recherche sur les qualifications (Céreq) a publié jeudi « l’enquête génération »2010. L’étude souligne le taux d’emploi partir d’un échantillon de jeunes sortis du système éducatif en 2007
Une jeunesse à deux vitesses
Quand une jeunesse non diplômée déchante quant à son insertion professionnelle d’autant plus fragilisée par la crise, une autre jeunesse, diplômée, tire son épingle du jeu. Ainsi, en 2010, le taux d’emploi des diplômés du supérieur (de Bac +2 à Doctorat) est de l’ordre de 85 %. Deux points seulement en dessous de la génération 2004. En revanche, les non-diplômés de 2007 ont été durement touchés par la dégradation économique. Leur taux d’emploi après trois ans de vie active n’est que de 49 % contre 56 % pour ceux sortis du système éducatif en 2004. Précarité est le lot commun.
L’apprentissage : une alternative conseillée pour les non-diplômés et titulaires d’un CAP ou BEP
Parmi les 739 000 jeunes sortis en 2007 du système éducatif, les 125 000 qui étaient en apprentissagependant leur dernière année de formation s’en sortent mieux. Leur taux d’emploi est de dix points supérieurs à celui des jeunes ayant suivi un cursus scolaire classique. De même pour les non-diplômés, un passage par l’apprentissage sera toujours une plus-value pour la suite de leur parcours dans le monde du travail