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Cet été, partez en vacances pour protéger la planète !

Publié le 10 avril 2011 par Bioaddict @bioaddict
Le wwoofing permet à un producteur bio d'héberger quelques temps un touriste qui lui donnera un coup de main en échange.
Et si les vacances estivales étaient l'occasion de faire un geste pour l'environnement ? De plus en plus de formules permettent d'allier découverte d'un nouveau pays, d'une nouvelle culture, et volontariat auprès d'une association ou ONG oeuvrant pour la planète. Voici quelques idées de destination !

Travailler avec des scientifiques à l'autre bout du monde

Partout dans le monde, parcs, réserves naturelles et organismes de protection des animaux fonctionnent grâce au travail de " bons Samaritains " qui offrent généreusement de leur temps. On trouve des chantiers écologiques pour tous les goûts et toutes les bourses ! Si certains exigent de casser sa tirelire, d'autres sont plus abordables.
Mais attention ! Partir en écovolontariat implique souvent des conditions d'hébergement très simples, parfois spartiates. Il faut être prêt à dormir en dortoirs, parfois à la belle étoile, se passer de l'électricité ou de l'eau courante.

Pour plus d'informations, lire : L'écovolontariat mode d'emploi

A lire aussi : Biodiversité : des chercheurs du CNRS comme guides touristiques

Réhabiliter la forêt tropicale péruvienne

Pour cet écovolontariat, cap sur le Pérou et plus précisément la Province de Cutervo, en pleine Cordillère des Andes. Les volontaires sont basés au Parc National de Cutervo perché entre 2000 et 2650m d'altitude. Leur mission ? Réaliser un inventaire des espèces végétales et participer aux actions de sensibilisation et d'éducation menées par le parc afin d'inciter la population locale à respecter les forêts. Ce volontariat s'inscrit dans le cadre d'un partenariat conventionné entre l'association française A Pas de Loup et le ministère de l'environnement péruvien (plus précisément le Service National des Aires Naturelles Protégées du Pérou ou SERNANP). Le parc national de Cutervo est le refuge de hautes forêts humides tropicales et d'une importante biodiversité, essentielle sur le plan économique et médicinal. Grâce à ce partenariat, l'envoi des volontaires est chapeauté par le ministère de l'environnement, qui s'assure de la qualité de leur accueil ainsi que de la pertinence des projets de conservation auxquels ils participent. L'équipe sur place se compose d'un ingénieur, d'un spécialiste des espaces naturels, de 5 gardes-parcs et d'un volontaire pour l'année.

A noter : les volontaires peuvent participer à cette mission tout au long de l'année mais doivent s'engager pour une période d'un mois minimum. Seuls les repas sont à la charge du volontaire (5 € par jour).

Pour plus de renseignements : www.apasdeloup.org

Etudier des cétacés en Méditerranée

Une immersion de 7 jours en pleine mer afin d'étudier les cétacés : c'est ce que propose l'association d'écovolontariat Cybelle Planète. Au large des côtes Françaises, entre le continent et la Corse, on embarque sur un voilier, accompagné d'un guide scientifique et d'un skipper. Le rôle des écovolontaires est d'aider dans les différentes phases d'un programme de recherche en mer, depuis l'acquisition des données (observations comportementales, comptages), jusqu'à leur saisie informatique. Et si la photo-identification des cétacés est réservée au guide scientifique, les photographies d'écovolontaires sont les bienvenues !
Les expéditions ont lieu dans la zone nord-est de la méditerranée française, une zone protégée qui constitue le repère des cétacés en méditerranée. 7 espèces sont communément observées, comme le grand dauphin, le cachalot, et le rorqual. Mais la croisière traverse également le territoire de la tortue marine Caouanne.
Sur son site Internet, Cybèle Planète précise que " la navigation dépend des conditions météorologiques et du programme scientifique. Le voilier navigue du lever au coucher du soleil dans la zone d'étude. Une ou plusieurs nuits au large sont à prévoir. "

Tarif : 950 € la semaine

Pour plus de renseignements : www.cybelle-planete.org


S'occuper d'animaux sauvages blessés en Thaïlande

Qui n'a jamais rêvé de pouvoir s'occuper d'animaux sauvages ? On peut exaucer ce rêve dans un centre de secours des animaux, en Thaïlande. Ce refuge se situe à 160 km au sud-ouest de Bangkok, à proximité d'un temple, d'un grand lac et avec montagnes en guise de toile de fond. Idyllique ! Le parc national de Kaeng Krachan (le plus grand de Thaïlande) se trouve à 40 minutes seulement. Les principaux objectifs de ce projet ? L'arrêt des actes cruels envers les animaux sauvages, l'éducation de la jeune génération en matière de protection des animaux et de la nature, ainsi que la réalisation d'un abri sûr, près de la nature, destiné aux animaux qui ont vécu en captivité ou qui ont été mutilés.

Près de 300 animaux sont hébergés dans le centre animalier, en majorité des primates. Les volontaires ont ainsi l'occasion de rencontrer diverses espèces de macaques et de gibbons, des langurs, des loris et des civettes. Des ours noirs asiatiques, des ours malais, des tigres et de plus petits félins y sont également hébergés, de manière occasionnelle. Ces résidents ont tous pour point commun d'avoir été utilisés comme animaux domestiques ou comme attraction touristique. Les écovolontaires assistent les chercheurs dans les soins qu'ils procurent aux animaux hébergés, que ce soit en préparant la nourriture des animaux, en nettoyant les cages, en construisant ou en réparant les clôtures. Ceux qui s'engagent pour de longues périodes peuvent assister les chercheurs dans leurs activités. Côté hébergement, le volontaire loge dans un simple bungalow qui possède cependant sa propre installation de toilette et de douche.

Tarifs : 671 € les 2 semaines

Pour plus de renseignements : www.cybelle-planete.org

Au Costa Rica, dans un ranch écologique

Dans la région proche du volcan Arenal (toujours en activité), le rancho Margot accueille des volontaires toute l'année. Les propriétaires définissent leur lieu de travail comme " un petit coin de paradis ", à seulement 15 km de la réserve biologique de Monteverde. Cette région a son propre microclimat, agréable mais humide, ce qui en fait comme son nom l'indique, une des régions les plus verdoyantes du pays. Un décor de jungle... Après des voyages bouleversants qui ont été déclencheurs d'une prise de conscience, les propriétaires ont voulu créer un lieu d'éducation à l'environnement, fonctionnement en autosuffisance. C'est une des installations touristiques les plus écologiques du pays. Les programmes de volontariat durent généralement 4 semaines. Vous pourrez aider à la réception, comme guide touristique, à la construction de nouvelles infrastructures, à l'entretien du potager bio et des plantes médicinales...

Tarif : 175 € pour 7 jours de volontariat au ranch

Pour plus de renseignements : www.ranchomargot.org

Le WWOOFfing, le tourisme bio

Pourquoi partir à l'autre bout du monde quand on peut avoir l'équivalent en France ou dans la les pays voisins ? Ceux qui ne veulent pas se ruiner dans un billet d'avion peuvent opter pour la plus économique alternative du WWOOFing. WWOOF est l'anagramme de Willing Worker on Organic Farms, c'est-à-dire travailleur bénévole dans des fermes biologiques. Ainsi, vous l'avez compris, le principe du WWOOFing est de donner un coup de main aux fermiers bio en échange du gite et du couvert ! Né en Angleterre en 1971, ce principe connaît aujourd'hui un succès mondial. Les règles clairement définies par l'association de WWOOFing permettent d'éviter les abus: le bénévole travaille de 4 à 7h par jour; soit, 25 à 30h par semaine. Si une tâche lui déplaît ou lui semble trop pénible, il peut refuser sans contrepartie.

Le WOOFer est généralement intégré à la vie de famille de la ferme ; ce qui est toujours une expérience humainement riche. Il est donc normal d'offrir son aide pour la préparation des repas et autres petits projets dans la maison. Ce savoir-vivre en vaut la peine : la plupart des hôtes se font un plaisir de vous faire découvrir leur région, leur cercle d'amis, de vous inclure dans leurs activités, etc.
On regrette toutefois que pour accéder à la liste complète des hôtes et aux retours des wwoofers, on doive commander un catalogue payant (15 euros) sur le site www.wwoof.fr.

Une fois acquis, ne reste plus qu'à faire son choix entre la cueillette de plantes sauvages dans les Alpes, l'éco-construction à la pointe bretonne, la production de vin biologique dans le Lot, ou encore la fabrication de fromages frais dans le Pays Basque, etc... De quoi donner envie de redécouvrir la France !

Alicia Muñoz

A lire aussi : L'Ates, l'association pour voyager nature, équitable et solidaire dans plus de 40 pays


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