Nous les Françaises, on veut des seins, mais pas n’importe lesquels.
Si l’augmentation mammaire reste la première intervention de chirurgie esthétique pratiquée dans le monde, et qu’elle vient tout juste de retrouver son volume d’activité (sans faire de jeu de mots) de 2008 (d’environ 580 M d’euros avec une croissance mondiale annoncée de 7 % par an jusqu’en 2014), l’Europe pourrait être la région qui affichera la croissance annuelle la plus faible, a révélé Millenium Research Group et Medical Insights lors du congrès international de l’Imcas en janvier dernier.
4 % des Françaises ont recours aux prothèses mammaires
En dépit d’une sortie de crise très variable selon les régions et les pays, tous les segments de la médecine esthétique font preuve d’un retour progressif vers les taux record de 2008. Le marché européen du nichon siliconé prévoit lui une croissance annuelle de 4 % par an jusqu’en 2014 et guère plus pour le marché français. Et si aujourd’hui l’Europe affiche encore des niveaux de croissance plus faibles que le reste du monde, les prévisions d’ici 2014 font état d’une croissance de plus de 50 % en 4 ans.
La demande continuera de croître dans les années à venir grâce : aux améliorations et aux innovations mises au point par les laboratoires, l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché notamment des laboratoires pharmaceutiques, l’entrée de produits dans le mass market appuyée par des campagnes d’informations destinées au grand public, aux nouvelles technologies et aux progrès scientifiques qui permettront de traiter de nouvelles indications thérapeutiques, et bien sûr, la pyramide démographique conjuguée aux nouveaux critères de valorisation de l’image de soi, qui incitent les consommatrices à avoir recours aux techniques « anti-âge ».
Bon et bien en attendant J’veux des seins le plus naturellement possible… Possible ? Yes !
Source : IMCAS Industrie & Innovation, 7 janvier 2011.