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Le mariage de Carla et de Nicolas Sarkozy...Ou comment un écrivain coutumier de grandes envolées lyriques s'essaye au "bling bling".

Publié le 03 février 2008 par Sarah Oling
Ainsi donc, hier, dans le plus grand secret….   Non ! Je ne ferai pas la chronique mondaine du Président de la République. Alors, pourquoi ce titre ? Cette rubrique s’intitule « entre vous et moi, les mots du lien ». Et c’est bien le sens de ce site, qui, sans vos réactions, ne serait qu’un objet de contemplation narcissique, à moi seule  adressé. Mais parfois certains commentaires, comme celui que je reproduis ci-dessous, heureusement pondéré par un deuxième, d'un visiteur matinal, appellent une forme de protestation. : Commentaires 1- Sarah, « Comment te dire, car il y a des choses dans la vie qui sont difficiles à dire car pour de multiples raisons on n’a pas envie de froisser la personne car on la respecte pour ce qu’elle fait. Alors j’espère allumer le feu juste pour la lumière et que derrière je provoque des réactions des lecteurs de ce blog pour avoir des réactions qui le seront je n’en doute pas constructive et riche d’enseignement. Au niveau du veilleur de plumes  loin de moi de critiquer ton style mais plus sur le contenu. Aujourd’hui je pense qu’un lecteur à besoin de vibrer, de rêver et de s’évader. Sans faire de pub regarde le succès de Da Vinci Code – Le frère de sang et là je suis en train de lire La bible d’argile. Si on résume dans chaque livre en gros il y a 1/Xème de chaque dose qui suit : Intrigue, ésotérisme, exotisme, thriller, policier, guerre, espionnage, Chasse au trésor, romantisme (…), basé sur des faits réels arrangé à la sauce de l’écrivain. Peut-être aussi avec beaucoup moins de place pour le descriptif environnementale de l’histoire pour justement faire place à l’histoire. Mon seul souhait est que tu réussisses et je suis désolé il passe aussi par le marketing alors pour conclure je dirais colle toi à la réalité du terrain (ventes) si tu veux un éditeur qui te permet d’en vivre car tu as ça dans le sang. » Chimère. 2-«  De la provocation? Une envie de faire réagir le lecteur ?   Nullissime de se permettre ce genre de remarque! De quel droit?   Sarah n’écrit pas des romans de gare avec des agents secrets en goguette ! Elle n écrit pas sur commande, mais parce que c'est vital pour elle, c'est son souffle, et qu’elle est pure, et ne triche jamais.  Si vous la connaissiez, vous devriez savoir qu’elle ne fera jamais du commercial, juste pour en vivre, elle en perdrait son âme. L’écriture  n'est pas une activité comme une autre, alimentaire, mais un cri!  Écrire juste pour vendre, cela n'aurait plus aucun sens... » commentaire n° : 1 posté par : evelyne le: 02/02/2008 20:45:18   Cette question récurrente de « écriture commerciale contre écriture dite noble », je me la suis mille fois posée. Et je ne porte aucun jugement de valeur , ni ne suis aigrie ou envieuse de grands succès littéraires. Il se trouve simplement que je suis incapable de dompter ma plume, de la calibrer pour la mener là où elle aurait le plus de chance de rencontrer un large public. Aucune condescendance non plus de ma part envers les auteurs de Best Seller. La littérature n’a de sens que si elle est lue. La pluralité de genre et de style est dans sa  nature même. J’écris depuis l’enfance, sans avoir cependant été élevée dans un creuset culturel, mes parents, issus d'Europe de l'Est,  n'ayant pas la pleine maitrise de la langue française.  Si je dis que l’écriture est mon architecture, c’est qu’elle a authentiquement provoqué un bouleversement autre que sémantique dans mon existence. Je n’ai pas appris à écrire, et pourtant c’est cet acte là qui me fait avancer dans ma quête d’une « parole perdue ». Et je ne me justifie certes pas non plus, ni ne glorifie ce que l’on pourrait nommer « mon style littéraire ». Je crois infiniment à la subtile et mystérieuse alchimie qui guide nos gestes et trace la planche d’un travail ignoré de nous avant que cela, ces mots venus d’ailleurs,  s’accomplisse sous nos yeux.  Et je tiens à rester à l’écoute de ce mystère, sans renoncer cependant à l’espoir d’être un jour reconnue pour ce que je suis : un artisan habité par l’acte d’écrire, renforçant ainsi cette passerelle entre vous et moi. Sarah Oling

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