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William Navarrete, La gema de Cubagua, éd. Le Gua. Rencontre le 8 avril à la librairie.

Publié le 08 avril 2011 par Slal

Paris, Place de l'Estrapade, avril 2011

Vendredi 8 avril à 19h
à la nouvelle librairie El Salón del libro, 21 rue des Fossés Saint-Jacques. Paris 5e (Près du Panthéon).
Rencontre avec l'écrivain et critique d'art cubain William Navarrete pour son livre La gema de Cubagua publié aux éditions Legua. Avec la participation d'Agathe Cotheraeu (Directrice de Legua editorial), animée par le journaliste argentin Jorge Forbes.
L'intégrale à l'état brut - Radio Librería !


William Navarrete par Sonia Lambert

William Navarrete, La gema de Cubagua, éd. Le Gua. Rencontre le 8 avril à la librairie.
Presque par hasard, une femme de la ville de Holguín découvre une information insolite dans un vieil exemplaire du journal régional El Diario de la Marina. Cette femme, jusque là au bord de la misère, apprend le jour de ses cinquante ans qu'elle descendrait d'une des familles fondatrices de la ville, originaire de Cubagua, une île située au nord du Venezuela et rendue célèbre grâce à Christophe Colombe qui la découvrit lors de son 3ème voyage : il fut stupéfait par les habitants de cette époque qui portaient des pierres précieuses de couleur nacrée et des perles magnifiques jamais vues auparavant dans le Nouveau Monde. A partir de ce jour, les gens entreront dans un pathos délirant et dans la maison de la protagoniste sera fondé le Cabinet de la Fortune.

Ceux qui connaissent l'idiosyncrasie du Cubain et la précarité dans laquelle il vit ne seront pas étonnés par l'énormité et l'hystérie qui prennent le dessus sur tous ceux qui apprennent la nouvelle, une nouvelle qui se répand à la vitesse de l'éclair. De fil en aiguille, Ana Isidora, la vieille fille anonyme de la rue Frexes, deviendra le centre d'intérêt de l'excitation collective…

William Navarrete manie avec habilité l'histoire de la fondation des « villas » de la partie orientale de Cuba, de leur colonisation depuis le XVIe siècle et un style désinvolte, teinté d'une ironie bien mesurée. Il offre au lecteur un portrait possible d'un Cuba bien actuel, tout en invitant à une lecture divertissante, d'une qualité littéraire certaine. Bien qu'il réside à Paris depuis de nombreuses années, l'auteur jongle parfaitement avec les us et coutumes de la langue cubaine, ses normes linguistiques, ses raretés, avec le Cubain et ses particularités. Il arrive finalement à mettre en évidence la vulgarité de l'homme avec une délicate subtilité.


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