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6 Nations – Equipe du tournoi

Publié le 21 mars 2011 par Sudrugby

1- Thomas DOMINGO (France – ASM Clermont)

La vachette clermontoise est devenue une véritable référence à son poste où il était encore récemment en concurrence avec Fabien Barcella, toujours blessé. Un premier match énorme face aux Ecossais suivi de performances de haut niveau face aux autres mêlées européennes où il n’a que rarement déçu. Son absence face à l’Italie a été remarquée, le duel avec Castrogiovanni aurait pourtant valu le détour. Avec Tendai Mtawarira et Tony Woodcock il fait partie du top 3 mondial.

2- William SERVAT (France – Stade Toulousain)

Difficile de choisir quelqu’un d’autre tant la présence de Servat est primordiale à chaque sortie des bleus, les prestations de Guirado confirmant ce fait. Il ne recule que très rarement sur ses impacts et s’est également positionné comme référence mondiale à son poste. Si Dylan Hartley est encore un ton en dessous du Toulousain, ses progrès dans le jeu comme dans son comportement sont étonnants.

3- Martin CASTROGIOVANNI (Italie – Leicester Tigers)

Les Argentins se mordront un jour les doigts de ne pas l’avoir sélectionné avant les Italiens. Le chevelu impressionne tous ses adversaires (dont Domingo après une rencontre entre Clermont et Leicester) au point que Robbie Deans et Graham Henry ont du s’en remettre à leur influence sur les arbitres pour tenter de le bloquer. Il est un des leaders d’une squadra azzura en nette progression, un des hommes de base de Nick Mallett et la pièce maitresse d’un pack très robuste.

4- Richie GRAY (Ecosse – Glasgow Warriors)

On lui prédit déjà un avenir avec les Lions britanniques. Déjà très en vue de part sa crinière blonde, l’Ecossais à fait une entrée remarquée dans le XV du chardon grâce à son énorme défense et sa mobilité étonnante pour un seconde ligne. Souvent présent dans les phases offensives, il a manqué aux écossais face aux gallois. Dommage pour lui que ses coéquipiers ne soient pas au niveau.

5- Tom PALMER (Angleterre – Stade Français Paris)

Alors que je le trouvais lent et limité au Stade français, Tom Palmer s’est révélé dans ce tournoi au point d’être nommé homme du match face à la France. Sa présence physique énorme tout au long de la compétition à fait cruellement défaut aux Anglais face à l’Irlande où il est sorti autour de la 20e minute. Malgré sa discrétion, il est devenu une pièce maitresse du pack de Martin Johnson.

6- Thierry DUSAUTOIR (France – Stade Toulousain)

Si ses qualités de capitaine peuvent être remises en cause, son talent de joueur ne souffre d’aucune contestation. Sans lui, le classement final des bleus n’aurait certainement pas été le même. Avec toujours un nombre impressionnant de placages à son actif, Thierry est le pilier de la défense tricolore. Dommage que ses coéquipiers ne se hissent pas à son niveau.

7- Sean O’BRIEN (Irlande – Leinster)

La star montante du rugby irlandais, déjà impressionnant avec le Leinster depuis le début de saison, a crevé l’écran lors de ce tournoi. Repositionné à l’aile de la troisième ligne après le retour de Jamie Heaslip, il a écœuré ses adversaires grâce à sa défense et ses percées balle en main. J’ai également apprécié le gallois Sam Warburton mais il reste un ton en dessous de O’Brien.

8- Sergio PARISSE (Italie – Stade Français Paris)

Le capitaine de la squadra azzura a été exemplaire tout au long du tournoi malgré les résultats en dent de scie de sa sélection. En plus d’inspirer ses coéquipiers et de tirer leurs performances vers le haut, il est impressionnant balle en main comme en défense. Un homme clé de la révolte italienne face aux bleus pour leur victoire historique. Imanol Harinordoquy aurait également pu avoir sa place dans cette équipe type si Marc Lievremont l’avait utilisé avec intelligence et fixé à son vrai poste.

9- Ben YOUNGS (Angleterre – Leicester Tigers)

Un départ canon et une fin en dent de scie mais globalement une performance de bonne facture pour le jeune demi de mêlée de Leicester qui est un des seuls à avoir conservé sa place tout au long du tournoi. Eoin Reddan et Fabio Semenzato talonnent le 9 Anglais.

10- Toby FLOOD (Angleterre – Leicester Tigers)

Il a réussi la performance de reléguer définitivement Jonny Wilkinson sur le banc ce qui, compte tenu des performances récentes du Toulonnais, reste un exploit non négligeable. Auparavant prévisible et se reposant trop sur son jeu au pied, l’ouvreur anglais a étendu sa palette pour proposer un jeu plus offensif. Son jeu au pied s’est également sensiblement amélioré avec très peu d’échecs dans ses tirs aux buts. Moins étincelant en vers la fin de la compétition à cause de douleurs au talon d’Achille.

11- Vincent CLERC (France – Stade Toulousain)

Difficile de choisir entre le toulousain ou l’alto séquanais Mirco Bergamasco. Mais Clerc est, avec Medard, le seul joueur possédant un talent réel pouvant changer le cours d’un match en équipe de France. Malgré ce qu’en pense Lièvremont, il est un véritable match winner et aurait du être aligné dès le début, son blacklistage étant incompréhensible. En devenant buteur officiel des Italiens, Mirco a pris une autre dimension au sein de cette sélection dont il fait partie des tauliers. Marc Cueto s’est lui effondré après un début de tournoi énorme.

12- Jonathan DAVIES (Pays de Galles – Llanelli Scarlets)

Personne n’a réellement surnagé à ce poste, le gallois étant le seul à avoir su tirer son épingle du jeu à un poste où les D’Arcy, Jauzion, Hape voire Garcia n’ont pas impressionné. Sean Lamont a été replacé trop tard au centre pour pouvoir challenger le jeune joueur des Scarlets qui a bien su s’adapter aux changements d’organisation offensive incessants de Warren Gatland.

13- Brian O’DRISCOLL (Irlande – Leinster)

Un nouveau record pour le capitaine irlandais devenu le meilleur marqueur d’essais du tournoi des 6 Nations. Esseulé en début de tournoi à cause des prestations catastrophiques de Gordon D’Arcy, les Irishs ont su redresser la barre sous son leadership. Toujours une valeur sûre.

14- Chris ASHTON (Angleterre – Northampton Saints)

La révélation du tournoi. Ses célébrations ont beau irriter beaucoup de monde, il reste néanmoins un talentueux finisseur et un modèle de transfuge du Rugby League. Présent sur de nombreuses phases de jeu au lieu de se contenter de rester sur son aile.

15- Chris PATERSON (Ecosse – Edinburgh Rugby)

Comme pour le demi de mêlée, difficile de trancher entre Chris Paterson, Andrea Masi ou Maxime Medard qui ont tous les deux débuté à l’aile pour finir à l’arrière. Mon choix va pour le premier cité, revenu en grâce face à l’Irlande suite à la blessure de Southwell. Il a apporté sa sérénité, son expérience et son talent de buteur à un XV du chardon peu efficace. Andy Robinson a appris qu’il ne faut jamais se passer des tauliers!


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