Ne t'inquiète surtout pas de ce qu'il y a dans mon esprit ( oh chérie)
Je ne suis pas pressé je peux prendre mon temps ( oh chérie)
Je rougis et ma langue se noue
Je perds la tête et ma bouche devient sèche
Je plane, mais je tente( de me retenir), tente, tente ( oh chérie)
Let's Spend The Night Together
Mon amie, Sainte Véronique VS a été pêcher au "paradis des défunts immortels 27" la vie de Brian qui se confond étrangement avec celle de notre actuel Connan. que je livrais hier à vos appétits sensoriels, en post sur ce blogue.
Incroyable en effet ! Il y a vraiment un air de famille entre les deux chanteurs et ces deux photos de leurs trombines se ressemblent bigrement ! Mockasin aurait-il trouvé chaussure à son pied en enfilant ses arpions dans les grolles de Brian Jones ? Serait-il même comme le suggère Véro un de ses (nombreux) fils illégitimes ? Va falloir enquêter sec. Et puis, ça va se nicher jusqu'à cette image de ce super "Forever Dolphin Love" qui se confond d'une façon troublante à la mythique pochette de l'album des Stones, "Their Satanic Majesties Request", sorti en décembre 67.
Leurs musiques mêlent aussi de communes fragrances. Ersatz surannés des anciens voyages psychédéliques.
On croit même entendre au début de "Forever Dolphin Love" une raga plaintive, mélopée citharienne échappée, évadée, dans les couloirs d'un temps qui ne représente rien en définitive, et si chère au coeur de Brian Jones qui, jusqu'au bout du bout, jusque dans la piscine fatale vidée de ses dauphins, sera en quête, toujours en recherche d'un absolu musical, d'un absolu de vie, une raga qui semble encore porter sa fabuleuse patte expérimentale.
Alors Connan sait-il tout ça ? Sait-il ce troublant mimétisme, cette apparente filiation ? Sûrement pas. C'est le temps qui joue avec lui, avec Brian, avec nous. Le temps qui n'est pas un gouffre sans fond ou un amer abyme. Oui, c'est le temps qui s'amuse, qui caresse de ses doigts fins les cheveux dorés de Brian et Connan. C'est le temps, le temps et ses arcanes mystérieux...