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Actus de hongrie

Publié le 13 avril 2011 par Podcastjournal @Podcast_Journal
PLAN DU SITE Recherche par tags (mots-clés) Recherche d'évènements (agenda) Dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, entre Southampton et New York, le Titanic percutait un iceberg au large de Terre-Neuve et coulait entraînant la mort de centaines de passagers. Le sujet inspira d'innombrables cinéastes et réalisateurs de télévision.
A l'occasion du centenaire de cette catastrophe une mini-série en quatre parties est en projet. Le scénario est confié à Julian Fellowes et la coproduction, la chaîne canadienne Global TV, la britannique ITV, l'américaine ABC, l'australienne Channel Seven et la néozélandaise TVNZ, comprendra une distribution de partenaires canadiens, britanniques et hongrois.
Le tournage commencera ce printemps à Budapest.
Le 1er avril, Judit Reigl a reçu le Prix Kossuth à l’Institut hongrois de Paris, il lui a été remis par Géza Szőcs, secrétaire d’Etat à la Culture en récompense de son œuvre. Judit Reigl, née en 1923 à Kapuvár, dans le département de Győr-Moson-Sopron, vit en France depuis 1950 où elle s'intègre très vite au groupe surréaliste. André Breton organise sa première exposition. Actuellement, on trouve ses œuvres dans les plus grands musées tels la Tate Modern, le Centre Pompidou, le Metropolitan Museum of Art ou le MoMA. Elle a exposé dans le monde entier.
La première grande rétrospective consacrée à son œuvre a été réalisée en France l’an dernier au musée des Beaux-Arts de Nantes. On a pu aussi voir ses oeuvres au Műcsarnok de Budapest en 2006 au Musée des Beaux-Arts de Nantes en 2010. Rappelons qu'Agota Kristof a aussi été lauréate du Prix Kossuth en 2011 pour l'ensemble de son œuvre. Cet écrivain, née le 30 octobre 1935 à Csikvánd, village du département de Győr-Moson-Sopron, a quitté la Hongrie en 1956 et s'est fixée à Neuchâtel où elle réside toujours. Le 5 avril à 19h30 s'est tenue à l'Institut hongrois de Paris une Table ronde "Sourire jaune" à l’occasion du cycle "Comédies satiriques hongroises", organisé en partenariat avec la Cinémathèque française. En effet, du 30 mars au 11 avril ont été projetées une quinzaine de films qui à partir des années 1960 se sont moqués du régime communiste parfois au mépris de la censure. Participaient à cette rencontre András Bálint Kovács, professeur, spécialiste du cinéma moderne et directeur du département "Cinéma et Audio-Visuel" à l’Université ELTE de Budapest, Kristian Feigelson, maître de conférence HDR à l’Université de Paris 3 - Sorbonne Nouvelle, András Fáber, traducteur, historien de la littérature, ancien chef de rubrique à Filmvilág et Jean-Pierre Jeancolas, auteur de l’ouvrage L’œil hongrois – Quatre décennies de cinéma  à Budapest 1963-2000. Ces intervenants ont répondu à certaines questions, Pourquoi la Hongrie avait-elle la réputation d’être la "plus joyeuse baraque du camp socialiste" ? L’ironie aide-t-elle à survivre socialement et individuellement ? Pourquoi est-ce à la fin des années 1960 que naissent les meilleures satires du cinéma hongrois? Comment sont-elles reçues par la "nomenklatura"? Pouvaient-elles rivaliser avec celles – de très haut niveau – des Tchèques ? Quels sont les meilleurs exemples du genre dans la France des années 1960-1970 ? Subsiste-t-il dans la Hongrie contemporaine ?
La soirée était agrémentée par les interventions musicales de Tamara Mózes, pianiste-chanteuse.

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