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Mediapart crée des conflits entre les communautés religieuses

Publié le 14 avril 2011 par Mcetv

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A force de vouloir faire du buzz à tout prix et annoncer à tort que Nicolas Sarkozy avait favorisé les étudiants juifs, il s’avère que c’était sans fondement selon le ministère de l’éducation nationale

L’information est démentie

Selon le site Mediapart, les examens des concours de certaines grandes écoles, en pleine Pâque juive, devaient faire l’objet d’un examen spécial pour les étudiants juifs pratiquants, qui auraient dû passer les épreuves à la tombée de la nuit. Jean-Philippe Rey, secrétaire général du concours Centrale-Supélec, nie formellement l’information : « A aucun moment il n’a été prévu de composer de nuit. Je ne sais pas d’où sort une telle rumeur », a-t-il affirmé au Parisien. De son côté, Richard Melis, responsable du concours Mines-Pont, déclare à l’AFP : « Il n’y a pas de session spéciale ou quoi que ce soit d’organisé pour des étudiants juifs. » A l’Elysée, l’entourage du chef de l’Etat se défend de toute entorse à la laïcité : « L’Elysée n’est mêlé ni de près ni de loin à cette affaire. On ne nous a jamais demandé notre avis », assure un conseiller au Parisien. Un propos réfuté par Mediapart qui maintient sa position en affirmant que c’est Nicolas Sarkozy lui-même qui aurait demandé l’application d’épreuves de nuit…

Un aménagement injouable

Visiblement, tous les acteurs de cette affaire veulent calmer le jeu, et éteindre le feu allumé par Mediapart. Ils sont tous d’accord, Valérie Pécresse en tête, pour dire que certes, des solutions d’aménagement ont été recherchées par le ministère et les responsables des concours, mais toutes les possibilités étudiées étaient inapplicables. « Nous gérons environ une cinquantaine de cas par an où des examens tombent un samedi, pendant shabbat ou lors de fêtes religieuses, explique au Parisien Arielle Schwab, présidente de l’Union des étudiants juifs de France. Nous essayons avec les établissements de trouver des solutions quand c’est possible : composer en décalé ou passer le rattrapage sans avoir de note éliminatoire pour non-présentation à l’examen. Notre seule règle, c’est que cela ne pénalise pas les autres élèves et que personne ne soit avantagé. Mais souvent, aucun aménagement n’est possible et l’étudiant doit tout simplement redoubler ou abandonner son cursus. »


A lire aussi : L’Élysée accusé de favoriser les étudiants juifs aux examens


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