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Veille spéciale dirigeant

Publié le 15 avril 2011 par Bedigitalbusiness @bdb_paris

Suite aux évolutions technologiques et législatifs annoncées, les positions de leader sur chaque segment e-business vont être rejouées.
Cette semaine, une veille en 3 points :
- La difficulté des PME à bien se référencer sur Google
- La chute des positions des comparateurs en ligne sur Google, avec l’arrivée de Panda
- La législation européenne du e-commerce et la baisse de la rentabilité pour les ecommerçants

Préparez-vous avec nous à vivre la prochaine (r)évolution du business sur le web…

L’écueil n°1, le référencement sur Google

source Le référencement : une difficulté pour 1/3 des PME françaises, Etude 1&1, 06/04/2011

Le premier levier d’une stratégie e-business reste le SEO, le référencement naturel et surtout sur Google. Il demande de véritables compétences, du budget et du temps. Cette étude met en exergue ces éléments.
- 92% des dirigeants connaissent l’importance de posséder un site de qualité pour leur image
- 37% des entreprises manquent de budget pour animer et développer les activités de son site
- 36% des entreprises manquent de compétences en interne pour mieux animer et référencer leur site internet.
- 34% des dirigeants ont du mal à se référencer sur Google
- 22% ne comprennent pas comment fonctionne le référencement sur Google
Fort de ses 11 ans d’expériences, BeDigitalBusiness peut vous accompagner en vous formant, en mettant en œuvre une stratégie de référencement naturel pertinente et en rédigeant du contenu : contact

La chute des comparateurs en ligne avec le nouvel algorythme Panda

Google change son mode de calcul d’affichage des résultats sur son moteur de recherche. Ce changement a pour nom Panda.
Cela induit que certains sites vont être mieux positionnés et donc gagner des parts de marchés, alors que d’autres vont descendre dans le classement et perdre du CA. Ce changement a déjà eu lieu aux Etats-Unis avec des impacts foudroyants. L’Europe commence à être concernée, l’Angleterre vient de connaître sa mise en oeuvre : Winners & Losers.
Nous pouvons déjà estimer les premiers gagnants et perdants.
Les principaux bénéficiaires
Les sites avec une stratégie de référencement naturel axée sur du contenu pertinent, utile aux internautes.
Les principaux perdants
Entre autres, les comparateurs en ligne, jugés peu pertinents par Google et surtout à la limite du « Black Hat SEO » *.
Leur baisse de position va induire une baisse des ventes, si vous êtes indexé sur l’un d’entre eux votre CA va baisser.
Par exemple, en Angleterre, ciao.co.uk a perdu 99% de son trafic, pixmania.co.uk 88%.
* pratiques de référencement naturel très limites qui peuvent faire bannir votre site du moteur de recherche. BeDigitalBusiness se refuse à faire du Black Hat, trop dangereux à long terme pour votre structure.
Pour Google, une manière de se débarrasser de ses concurrents ?
La question peut se poser. Google a son propre comparateur : Google Shopping. La schizophrénie de Google est complète : il est fournisseur de leads pour ses concurrents, via son moteur de recherche (ainsi que leur principale plateforme de publicités digitales, Adwords).
Panda, une opportunité pour votre entreprise ?
Ces nouveautés vont libérer des places sur le moteur de recherche et permettre aux sociétés de mieux indexer leurs propres sites, puisque logiquement leur contenu est bien spécifique. Pour résumer la situation, les entreprises les mieux conseillées pourront prendre les places abandonnées par les comparateurs… Serez-vous l’une d’entre elles ?
BeDigitalBusiness peut être à votre côté pour saisir cette opportunité : contact

Législation européenne sur le e-commerce

source : Fevad

L’Europe est en train de négocier les nouvelles règles du e-commerce. Ces dernières auront des impacts certains sur le seuil de rentabilité des entreprises. Le surcoût technique et logistique sera à prendre en compte dans la définition des offres.
Quelles sont ces nouvelles règles ?
- Votre site e-commerce devra proposer un système de paiement en 7 monnaies différentes
- Votre site devra être traduit en 25 langues, avec des contrats de livraison valables pour 27 pays
- Vos clients auront un délai de rétraction de 14 jours (au lieu de 7) pour toute vente en ligne
- Vos clients auront un mois pour vous renvoyer le produit
- Vous devrez rembourser le client avant d’avoir reçu le produit retourné
- En plus du remboursement du prix du produit et des frais de livraisons, vous aurez à prendre en charge pour toute commande supérieure à 40 euros les frais de retour.
Le surcoût sera considérable pour l’ensemble des e-commerçants. Sans compter que dans certains cas, rembourser sans demander le retour des produits sera sans doute préférable, vu le prix de ces derniers. Quel cybercommerçant va payer les frais de retour de l’autre bout de l’Europe d’un porte-clé à 10 € ?
La FEVAD est en cours de dialogue avec les instances nationales et européennes pour faire revoir cette 1ère mouture. A suivre…

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