Selon un câble de Wikileaks datant du 21 Janvier 2010, Ricardo Patino, le directeur de la campagne de Correa en 2006 et actuel ministre des affaires étrangères a cherché et a finalement reçu le soutien financier des FARC et du gouvernement vénézuélien pour mener la campagne électorale de son champion de candidat.
Le document, signe par Andrew Chritton, alors numéro deux à l'ambassade des Etats-Unis à Quito, décrit les sources affirmant que le gouvernement d'Hugo Chavez a soutenu la campagne de Correa "comme hautement crédible tandis que les présomptions d'un financement venant du groupe armé des FARC semble également possible."
Lors d'une conférence de presse, Patino a affirmé que ses accusations étaient "complètement fausses", accusant les médias de le discréditer ainsi que le président Correa afin d'influencer auprès de l'opinion le résultat du prochain référendum qui aura lieu le 7 Mai prochain. Correa a toujours soutenu qu'il n'avait aucun lien avec les FARC même si le testament de l'ancien leader du mouvement guerrillero, Manuel "Tirofijo" Marulanda, prouve le contraire.
Il reste que Correa lui-même n'était peut-être pas au courant de l'origine des fonds de sa campagne électorale. On se souvient néanmoins qu'il était rentré dans une colère noire contre l'ancien président colombien Alvaro Uribe lorsque ce dernier avait donné l'ordre de bombarder un camp des FARC en bordure de la frontière équatorienne en février 2008. Enfin, Correa a rompu les relations diplomatiques avec les Etats-Unis cette semaine, renvoyant l'ambassadeur présent à Quito. L'administration Obama, en guise de représailles, a fait de même et a renvoyé l'ambassadeur équatorien présent à Washington.
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