
Le système de Payfone est basé sur un compte virtuel, généralement adossé à la facture téléphonique, identifié par le numéro de téléphone de l'utilisateur. Le partenariat avec American Express permettra aux détenteurs de compte Serve d'inclure celui-ci parmi les "sources" disponibles pour le paiement via Payfone.
Cet ajout est anecdotique mais il pourrait constituer un premier pas dans une multiplication des options d'utilisation de Serve, qui renforcerait fortement son pouvoir d'attraction sur les consommateurs.

Une nouvelle fonction vient d'y faire son apparition : la capture automatique des caractéristiques de la carte de paiement via l'appareil photo du téléphone. Cette option peut être utilisée par le client pour fournir les données de sa carte sans avoir à saisir l'habituelle litanie de chiffres et sans que ces données ne soient stockées sur son mobile.
Les technologies de reconnaissance optique continuent donc à susciter de nouvelles idées. En l'occurence, le bénéfice reste limité mais, encore une fois, l'effet ludique peut jouer en sa faveur, au moins pendant un temps...

Les APIs ("Application Programming Interfaces", interfaces de programmation) mises à disposition permettent d'accéder à toutes les données des transactions enregistrées, pour développer de nouvelles applications, par exemple pour proposer des promotions "intelligentes" sur le point de vente.

Contrairement à la banque mobile, qui est l'objet de toutes les attentions, le paiement mobile reste à l'écart des stratégies des institutions financières, qui attendent que des modèles économiques clairs et viables se dégagent avant d'investir le secteur. A force de procrastination, elles risquent de laisser passer les opportunités et ainsi abandonner le marché à d'autres acteurs...