Magazine

Campagne électorale

Publié le 08 mars 2007 par Nicolas Constant
Ces derniers jours les sondages montrent l’ascension de Bayrou. Comme je n’ai pas envi de me transformer en militant, je ne ferai aucuns commentaires supplémentaires sur les qualités (et les défauts) des différents candidats : ma petite photo linkée au programme de ladite personne étant à mon sens bien suffisante.
Là ou il est particulièrement intéressant de ce pencher par contre, c’est l’effet que cela produit, les conséquences, et l’observation que l’on peut déjà faire de tout cela.
Déjà, on peut observer que l’Internet est bien devenu un média aussi puissant et accessible que les autres : en effet, un candidat bannis du réseau audio-visuel aurait eu beaucoup plus de mal auparavant pour ce faire entendre.
L’Internet joue donc bien son rôle de contre-pouvoir aux médiats dominants, et c’est une excellente chose. Le temps où ils étaient presque omnipotents est définitivement révolu.
Autre sujet intéressant, c’est le questionnement du clivage gauche droite qui en résulte. En lisant quelques réactions sur le net, on se rend bien compte que pour certains la diminution, voir la disparition, de cette frontière virtuelle et ridicule leurs parait parfaitement absurde (on ne reviens pas sur des décennies de bourrage de crâne en cinq minutes).
Pourtant l’idée est lancée, et d’après les sondages, serait déjà suivit par 20% de la France. Un sondage ne voulant bien entendu rien dire, mais il est toujours intéressant de voir que l’idée fait son chemin.
Plus loin que la simple candidature de Bayrou, il faut donc plutôt voir cette évolution comme un début de remise en cause de ce système fratricide qui, depuis des années, ne nous mène à rien. Ou, tout du moins, une idée de cela.
Et chez certains militants de l’UMPS, c’est déjà l’hystérie face à cette proposition.
L’idée n’a rien de crétine cependant, et je l’ai déjà de nombreuses fois exprimée sur mon blog, bien avant cette campagne électorale d’ailleurs.
Déjà par la constatation qu’en France on se divise entre deux groupes qui sont complètement dépassés et presque folkloriques. Et que dans les autres pays ils se divisent généralement en groupes bien distinct : les conservateurs et les autres.
Effectivement cela nous poserait problème, car en France si on divisait ainsi notre petit monde politique on se retrouverait avec un parti Conservateur regroupant 95% du paysage actuel.
Mais il faudra bien un jour que cela change, et franchement, j’attends cela avec impatience (ou alors je me serai déjà expatrié).
Les politiques n’ont encore aucune idée à quel point la génération dite jeune en a marre de leurs pitreries. Et nombreux sont ceux qui, comme moi, songent déjà à partir si la politique Française ne deviens pas plus réaliste et mature.

Voici un ancien article qui reprend quelques idées abordées ici, mais qui va plus loin par contre.

Retour à La Une de Logo Paperblog