Réflexions triathlétiques...

Ça c’est du dimanche optimisé ! Stade Français – Mérignac de hockey sur gazon en début d’am avec une belle victoire des Girondines de Mamzelle Peg, Saut Hermès au Grand Palais en milieu d’aprèm avec les meilleurs cavaliers de la planète dans un cadre somptueux et pour finir la journée, un joli Paris-SG – Lyon au Parc des Princes ! Trois ambiances complètement différentes mais toujours du sport et les émotions et vibrations qui vont avec. Oui, on peut aimer toutes ces disciplines et bien d’autres encore…

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Sachant que vous êtes un certain nombre de triathlètes à venir sur ce blog (merci onlinetri), voici quelques réflexions sur cette belle discipline que j’aspire bien à pratiquer à nouveau le plus rapidement possible dès que mon dos voudra bien me foutre la paix… (je vais essayer de renager cette semaine), même si pour Embrun 2011, c’est évidemment mort (j’espère pouvoir faire Paris en juillet pour goûter à nouveau au plaisir de barboter dans la Seine au pied de la Tour Eiffel).
. Tout d’abord, comme le soulignait Joël Hauss (le papa de David) dans un commentaire d’une news précédente, une pensée pour Laurent Vidal qui a été victime d’un black-out lors de la première manche du Championnat du monde, il y a une dizaine de jours à Sydney, et qui va devoir se livrer à nouveau à toute une batterie de tests pour comprendre enfin ce qui se passe.

. En parlant de Championnat du monde, certains vont trouver que je fais une fixette, mais franchement cette formule de World Series ne me plait pas du tout. Je précise, je me place d’un point de vue médiatique. Même pour quelqu’un comme moi qui est relativement au courant des choses du tri et sensible à la discipline, c’est compliqué de s’y retrouver alors imaginez un journaliste qui débarquerait…. D'ailleurs, ce dimanche, à l'occasion de la Coupe du monde d'Ishigaki, l'AFP parle dans une dépêche de la Série mondiale. Et comme l'info est ensuite reprise partout, l'erreur se propage. Ok, à la limite pour cette formule avec plusieurs manches. Mais par pitié messieurs dames de l’ITU, simplifiez tout ça.

Le classement prend en effet en compte trois niveaux de compétition avec les World Series, la finale et les Coupes du monde. Pour ceux qui m’ont parlé un jour de Formule 1 pour comparer ce système, c’est un peu si Vettel pouvait aussi marquer des points au classement du Championnat du monde en disputant des courses de F3000. Autre point à changer, le barème. A moins d’avoir une calculette greffée à la place du cerveau, allez vous y retrouver… 800 points pour le premier, 740 pour le deuxième, 685 pour le troisième etc… Sans oublier que les points de la finale sont encore différents (1200, 1110 etc)… Euh, un barème genre 50, 40, 35,  etc... ça ne serait pas plus simple ? Et pourquoi ne compter que les quatre meilleurs résultats ? Puisque c’est un Championnat sur toute une année, il faut tout compter ! Aux athlètes de gérer leur calendrier et de faire leurs calculs… Et pour en revenir à l’aspect médiatique, allez « vendre » à votre chef un papier triathlon sur un événement baptisé « finale de championnat du monde » quand aucun Français ne peut espérer un bon classement final…

. Un bon point pour finir à la Fédé française. Si si ! Il y a quelques semaines, la FFTRI avait organisé une conférence téléphonique avec plusieurs représentants des médias concernés par la discipline et des connaisseurs du milieu pour essayer de définir une façon de faire des Championnats de France un réel temps fort du calendrier que ce soit pour les Elites, pour les amateurs et pour les médias. J’ai trouvé très intéressante cette volonté des élus de nous consulter et de prendre en compte nos remarques sans faire son petit truc dans son coin comme trop souvent. Idem pour la création sur le village du Marathon de Paris d’un espace Triathlon avec même un bassin de natation. C’est par ce genre de démarches et par cette volonté de sortir du tout petit milieu du tri que l’on pourra conquérir de nouveaux adeptes.
Les fédés sont souvent critiquées (parfois à juste raison mais souvent de façon un peu facile) alors quand elles font un truc intelligent, c’est bien aussi de le dire.

. Enfin, un mot d’encouragement à toutes et à tous pour cette saison qui débute. Avec évidemment une pensée pour mes coéquipiers du Meudon Triathlon. Eclatez-vous ! Ma petite chronique actuellement sur lequipe.fr vous est adressée et parle d’aller au bout de ses rêves. Sûr que vous n’en manquez pas ! 

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De retour de Toulouse où j’avais été gentiment convié à une petite conférence sur la mixité dans le sport par Pauline, étudiante de l’ESC Toulouse. L’occasion aussi de revoir mon amie Elodie Woock, ancienne internationale de l’équipe de France de foot qui fut l’une des premières à s’expatrier en partant à Francfort alors considéré comme le Real Madrid du foot au féminin. Elo était justement la marraine du tournoi de foot organisé par Pauline. Elo est aussi l’entraîneur de l’équipe féminine de Saint-Simon, quartier de Toulouse, actuellement en DH et en bonne voie pour accéder à la D2 à la fin de la saison après avoir atteint les quarts de finale du Challenge de France. Et pour avoir assisté à l’un des entraînements où les filles jouaient un petit match, je comprends pourquoi avec une utilisation des intervalles, des espaces, des enchaînements à une ou deux touches de balle et une intelligence tactique comme je n’avais jamais vu pour une équipe de DH voire même de D2. On sent la touche football d’une ancienne joueuse de haut niveau. Alors évidemment, allez Saint-Simon ! ! ! L’équipe A mais aussi l’équipe B entraînée par Simon, un sacré bon gars qui affiche un sacré entrain (euh Simon, alors quid de l’opération target ???) ! 

Pour revenir sur l’après-midi « mixité », la petite conférence qui concluait le tournoi foot-rugby-volley-basket organisé selon le principe que chaque équipe devait inclure au moins deux filles, avait pour invités Nathalie Amiel, sélectionneuse de l’équipe de France féminine de rugby, Chantal Amade-Escot de l’association Femix-Sport et donc dans le rôle du méchant représentant les médias qui ne veulent pas parler des fifilles ou alors pas de la bonne façon, moi-même.
Pour résumer, toujours les mêmes choses sur l’image « dégradante » de la femme mise en avant par les médias, l’éternel regret que les discours féministes confondent toujours les termes sexy et féminines et de mon côté la volonté de sortir du côté bisounours (oui, dans un monde parfait, les performances féminines seraient considérées au même niveau que les hommes, oui la guerre c’est pas bien…) pour ramener vers la réalité du monde médiatique et surtout vers ses enjeux économiques... et évidemment mon habituel plaidoyer pour la jupette qui suscite toujours les mêmes réactions… euh comment dire…. vives (j’adore) !  

En tout cas, merci à Pauline, Lauriane, Laura, Maria et Hugo de « Spor'liakov » de l’ESC Toulouse pour leur initiative. C’est évidemment une petite goutte d’eau dans cette démarche de « mixité » mais il paraît que les gouttes d’eau finissent par faire des rivières, les rivières, des fleuves et les fleuves des océans… alors…

Tant que je suis dans le foot fifilles, bravo aux filles de Lyon qui disputeront le 26 mai, à Londres, leur seconde finale d’affilée de Ligue des Champions. Samedi, elles ont en effet assuré leur qualification face aux Arsenal Ladies (2-0 à l’aller ; 3-2 au retour). Elles retrouveront en finale des vieilles copines : les Allemandes de Potsdam qui les avaient battues l’an dernier aux tirs au but. J’aurai bien sûr l’occasion d’y revenir. (pour tout savoir, l’éternel site référence de Seb Duret : www.footofeminin.fr). Et ppour en revenbir au chapitre de dessus, intéressant de voir que Sonia Bompastor étaiot l'invité de Stade 2 tandis que Camille Abily et Sarah Bouahdi étaient sur le plateau du Canal Football Club. Quand je vous dis que la base de la médiatisation, ce sont d'abord les résultats !

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Je me rends compte que cela fait un moment que je ne vous ai pas parlé de squash, une de mes anciennes boutiques. Il est donc temps d’une petite remise à niveau. Tous les deux anciens numéros 1, Grégory Gaultier et Thierry Lincou sont toujours dans le top 10 mondial et pointent respectivement aux 6e et 8e rangs. La nouveauté est féminine avec l’apparition dans le Top 10 de la jeune Camille Serme (9e). Labellisée chouchoute de ce blog, Isabelle Stoehr est actuellement 21e.
On sort de la cage et on change de raquette pour passer au badminton. Le premier Flashmob mis en place par l’incontournable Raphaël Sachetat, l’an dernier sur le Champ de Mars ayant été une réussite, Raph remet ça cette année. Mais il a cette fois mis sur pied un projet planétaire. Le 5 juin, un peu partout sur la planète, des joueurs de bad se lanceront dans une grande chorégraphie, le tout au profit de l’association Solibad. 

On diminue encore la taille de la raquette avec un grand bravo à Patrick Chila et aux joueurs de Levallois, sacrés champions de France de tennis de table pour la 17e fois de leur histoire. Place forte du ping depuis des années (14 titres consécutifs entre 1988 et 2001), Levallois a en plus la volonté d’intégrer des jeunes joueurs français. Ce qui est loin d’être le cas pour d’autres clubs… (la news de lequipe.fr ICI) Levallois jouera également la finale de la Coupe d'Europe ETTU face à Pontoise-Cergy.

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Après les livres et le ciné des news précédentes, un peu de musique avec le coup de cœur du moment, l’album live des Killers, enregistré au Royal Albert Londres, que je passe en boucle… Que du bonheur !