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non, mais "on peux tu" en finir avec la neige!!!

Publié le 11 mars 2011 par Mymykoira

Non, le titre de ce billet n'a rien à voir avec le corps de celui ci, il me permet juste d'exprimer mon impatience à voir le beau temps arriver sous les cieux montréalais...
Donc, revenons à nos flocons, non pardon, nos moutons! 
Avant le girl power amené par les Spice girls, il y avait des femmes qui se sont levés non pas pour asseoir un pouvoir absolu sur les hommes, mais déja et avant tout pour faire entendre leur voix et faire accepter leur individualité.
Et non , je reprends Amartya Sen ( mon penseur/économiste/humaniste préféré) comme la démocratie, le féminisme n'est pas l'apanage des sociétés occidentales. 
Et contrairement à ce que l'on croit, les femmes africaines ne sont pas toutes des femmes soumises, et dépendantes des hommes de leur vie , père, frère, mari... 
Prenons l'exemple de ce pays presqu'inconnu du sud du sahara, le Niger. Il existe une ethnie, les Touaregs mieux connu sous le nom des hommes bleus, où la société est carrément matriarcale. En gros, je vous explique la femme dès la puberté a le droit de choisir, et "d'essayer" ( oui, oui , vous m'avez bien compris!) les garçons afin de faire le choix d'un mari, la coquine! Après cela, la tente, et tout ce qui va avec, le troupeau appartiennent à cette femme, je précise aussi qu'elle a la garde des enfants. Le  jour où Madame est lassé du dit-Mari et bien, c'est simple comme bonjour, elle lui dit bye bye. A ce moment, monsieur s'en va... SANS RIEN! 
non les caractères gras ne montrent pas mon excitation et mon esprit de revanche, c'est juste l'emphase. 
Bref,  est ce que vous le saviez ça?
Et saviez vous que sur l'île de Mayotte, dans l'Océan Indien où la population est à 99,9% musulmane, la société est organisée de la même façon => matrilinéaire et matriarcale! Le petit garçon jusqu'a l'âge de 9 ans ne doit être presqu'exclusivement qu'en contact avec sa Mamita. De cette façon il reçoit une éducation adéquate et l'affection de sa mère, ses soeurs etc.. avant d'aller dans la maison des garçons jusqu'à ses 17 ans. 
Tout ça pour dire, qu'il faut se méfier des généralisations. Les cultures sont plus complexes qu'on ne le pense. Et quand il s'agit de gagner en liberté, le combat se fait sur le très long terme et souvent le déclic arrive on ne sait comment... Au Québec, par exemple, l'histoire de Cordélia Viau est un belle illustration du déclic dont je parle. Une femme mariée est éxécutée en mars 1899 pour avoir poignardé son mari. Or, en vérité, son véritable crime aurait été de recevoir en cachette des hommes, bourgeois de surcroît, de jouer de la musique et de chanter dans un petit village où elle aurait mieux fait de cuisiner des ragouts pour son monsieur et de repriser ses socquettes. J'aime à croire que c'est de l'injustice  de situations pareilles que viennent les révoltes qu' a connu le XXème siècle par la suite.
Vents de sables, Femmes de roc est un film réalisé par une belge. La réalisatrice Natalie borgers dit qu'elle a voulu mettre de côté les considérations plus culturelles pour que chacune puisse se reconnaître dans les témoignages de femmes toubous interrogées. C'est dommage, car vous pourrez le voir dans le film, et dans l'extrait sur le site du monde.fr oui on se sent proche des nanas toubous qui trouvent le mec de la série cute, mais je suis pas sûre que la démarche sociologique soit, de vouloir que pour comprendre et apprendre sur un peuple que celui ci nous ressemble. Et malheureusement, je pense très honnêtement que c'est la moins pire des façons de présenter les choses, car sinon je suis à 200% certaine que la plupart des téléspectatrices ( c'est elles qui m'intéressent) jugeront à travers le prisme de leur culture. 
On juge tout et trop vite. 
 En attendant, voilà un film qui parle de femmes qui partent pendant des semaines, des mois sans hommes... Hello Mange, Prie, Aime! Là ce serait plutôt Marches, Transpires et dégustes cocotte ! 
pour finir ce post sur un ton léger, ça me fait encore une fois penser qu'on est sacrément grave nous les femmes. Ouais, une traversée du désert pour les fuir. Eh c'est clair, qu'ils nous rendent parfois la vie dure, mais coudon que la vie sans homme serait plate!
http://www.lemonde.fr/cinema/article/2011/03/08/vents-de-sable-femmes-de-roc-quatre-mois-pour-rever-d-une-vie-loin-des-hommes_1489860_3476.html

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