Prévention sur les erreurs médicamenteuses

Alors que le scandale inhérent au médicament médiator n’est certainement qu’à ses prémices, le Ministère de la Santé entend lutter plus effectivement à l’encontre des erreurs médicamenteuses. Dans cette optique, Xavier Bertrand a récemment signé un arrêté destiné à améliorer la prévention des erreurs médicamenteuses dans le secteur hospitalier. Néanmoins, cette problématique est également très présente au domicile des particuliers qui font parfois des confusions parmi tous les médicaments auxquels ils sont soumis. C’est pourquoi, l’Assurance Maladie ainsi que les mutuelles santé réalisent souvent des campagnes d’informations au profit des assurés médicaux afin de les informer sur la nécessité de veiller à la prise des bons médicaments et au bon moment. En ce sens, les mutuelles santé sont très vigilantes et formulent des conseils réguliers à leurs adhérents les plus âgés qui ne parviennent pas toujours à identifier visuellement les médicaments qu’ils doivent prendre ou commettent des erreurs ou des omissions en raison de défaillances ponctuelles ou structurelles des facultés de mémoire.

Dès lors s’agissant de ce dispositif spécifiquement dirigé vers le secteur hospitalier, il prévoit de nouvelles normes dans le cadre des traitements médicaux administrés aux patients hospitalisés. En outre, cette prévention sur les erreurs médicamenteuses passe nécessairement par une meilleure formation des infirmières parce qu’elles ne maitrisent pas toujours l’ensemble des subtilités médicales sans pour autant que leur professionnalisme ou leur dévouement ne soient remises en cause car elles accomplissent un travail exceptionnel. De plus afin de limiter les erreurs médicamenteuses de la sorte, il serait de bon aloi d’augmenter les effectifs car les infirmières chargées quotidiennement de distribuer les traitements sont débordées et ne parviennent plus à accorder toute l’attention nécessaire à chacun de leur patient. C’est pourquoi, l’arrivée de cet arrêté est accueilli avec intérêt par les professionnels de santé parce qu’ils espèrent parvenir à une amélioration rapide de la situation en la matière.