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Quand Jean Paul II répond à « Sex friends » : sensualité et désir du coeur

Publié le 20 avril 2011 par Veille-Education

Le film Sex friends (“copains de baise”) d’Ivan Reitman sorti le 16 février sur les écrans de cinéma français est emblématique de la culture hédoniste environnante. Il pose pourtant une question intéressante que la bande annonce du film résume en ces termes : « Peut-on coucher ensemble sans tomber amoureux ? » Cette interrogation renvoie à une réflexion anthropologique et éthique fondamentale qui se demande s’il est envisageable de donner son corps physiquement à quelqu’un sans engager sa personne ? Le corps serait-il coupé du reste de notre identité ? Le sexe séparé du coeur, est-ce vraiment possible ?

Ce qui devait arriver…

Le scénario du film est mené pour répondre à la question et la morale est d’une certaine manière sauve : la romance l’emportant finalement sur le simple jeu des corps. La femme-médecin au physique avantageux Emma (Nathalie Portman) stressée par des semaines de quatre-vingts heures désire avoir « quelqu’un » dans son lit à partir de deux heures du matin, sans plus. Son vis-à-vis masculin et néanmoins ami de longue date est le beau gosse Adam (Ashton Kutcher), cœur tendre fragilisé par un père infantile, est finalement sensible à la suggestion de son amie lui proposant « le sexe quand tu veux ! » Les règles de ce nouveau type de CDD affectif sont claires : « Jamais s’offrir de cadeaux, pas de dîner en tête à tête, accepter la concurrence, oublier le mot chéri, toujours partir avant le petit déjeuner, jamais tomber amoureux, pas de câlins, pas d’appel en cas d’urgence, pas de mensonge, pas de jalousie. » Ni plus ni moins, mais cela est-il vraiment réalisable ?
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