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Inconscience ou lâcheté ou ???

Publié le 10 août 2007 par Neo_igs_police

 

 

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Pour ma part vrai Policier agent de police judiciaire, titulaire d'une carte professionnelle, d'une arme de service dont je suis porteur en toute légalité, de l'autre côté un simple citoyen, avec une voiture qui ressemble, une copie conforme d'un véhicule administratif, plus connu sous le nom de voiture banalisée de la police judiciaire et selon le modèle le service est en rapport, ce qui laisse à penser que c'est souvent une voiture de patron ou d'un gros service spécialisé du 36, la brigade criminelle en l'occurrence. Je me souviens même de mes yeux avoir vu un jeune qualifié de chanteur circuler avec une voiture de marque citroën toute noire avec la vraie antenne de police sur le toit

Je ne sais pas ce qu'il y avait comme matériel spécial à bord, radio, deux tons, gyrophare, puisque qu'il faut savoir que tous ces produits sont libres à la vente , seul son usage est interdit et puni d'une simple amende, pour usage de deux tons ou de gyrophare, quant à la radio scanner il faut savoir que tous les journalistes en possèdent. Sinon comment sauraient ils en même temps que la Police, qu'une affaire vient de se produire. Je peux affirmer ce que je dis puisque j'ai aussi connu un journaliste connu et encore en activité dont je n'en dirai pas plus, c'était un homme très sympathique,

Revenu un peu à moi qui attend toujours près des voitures de polices, plus précisément à côté d'une moto de la police où je tente d'écouter et de comprendre ce qui c'est passé. Je suis au milieu de certains badauds quand j'entends un crissement de pneus et une simca 1100 pie qui s'arrête à ma hauteur, sur le moment je ne fais pas attention me disant qu'ils ne faisaient que leur travail, mais quelle ne fût pas ma surprise lorsque je vis mon ami derrière, mon sang n'a fait qu'un tour, de plus il me désigne du doigt au brigadier de la voiture qui sort spontanément de la voiture et met son doigt sur moi en disant : c'est lui!!, de suite les questions commencent, mais chez nous de principe le tutoiement est de règle, je demande donc que se passe t-il ? La porte arrière s'ouvre totalement j'aperçois mon ami avec des menottes, ma vie a défilé en un éclair, moi qui de ma vie n'avait jamais eu affaire à la police du mauvais côté, me voilà embarqué dans la voiture à l'arrière et direction le central de police le plus proche et bien sur interdiction de communiquer entre nous.

Aussitôt dans la voiture qui repart au deux tons, le chef annonce à l'état major, qu'il venait d'interpeller deux individus et qu'il se dirigeait au commissariat, j'étais en sueur, mon coeur tapait à 200, mais que c'était-il passé de plus pourquoi moi, j'étais seul dans mon coin et je savais quand même ce que j'avais fait c'est à dire rien, je ne me suis même pas adressé aux collègues présents , sachant que c'est toujours pénible d'être dérangé quand on travaille de la sorte par un autre policier qui n'a rien à faire, je ne faisais qu'attendre mon copain à qui j'avais dit de déplacer la voiture de deux mètres, sachant bien même sur le trottoir en pleine nuit personne aurait été mettre une contravention il y a bien d'autres choses à faire la nuit.

Après même pas dix minutes, on arrive au central que je connaissais, l'ami est dirigé dans un sens et moi dans un bureau où se trouvent plusieurs personnes en civil dont encore un que je connaissais pour avoir travaillé sur une affaire avec lui dans mon secteur, un meurtre dans un domicile , je savais donc que c'était un simple inspecteur de la Brigade Criminelle. Dans un premier temps on peut dire qu'il me pose des questions concernant l'ami avec sa voiture (banalisée) mais sans méchanceté ni arrogance, si la crim avait été saisie, c'est à ce moment précis que je l'apprends, loin de me douter de cela, il y a eu une course poursuite d'une voiture qui avait refusée de s'arrêter pour un contrôle et qui au fil des kilomètres de chasse, l'auteur du délit s'est retrouvé dans une impasse, et lorsque les policiers ont tenté de l'interpeller, il a fait feu tuant le fonctionnaire sur place. Comme je viens de le dire je m'attendais à tout comme affaire sauf à ça, j'ai aussitôt été peiné par la mort du collègue et le comble comme toujours dans ces cas là, un fonctionnaire en tenue arrive dans le bureau avec dans les bras un petit carton précisant, ce sont les affaires de notre collègues.

Enfin informé de la raison pour laquelle il y a avait un tel déploiement de police, je compris mieux vu le meurtre du policier pourquoi la brigade criminelle était sur place, mais je me demandais ce que moi je venais faire la dedans, de plus mon arme était facile à vérifier elle n'avait pas servie.

L'inspecteur de la criminelle, ayant bien compris que je n'avais rien à voir et de plus nous nous connaissions commence à m'expliquer les raisons de ma présence dans ces locaux ainsi que de l'interpellation de mon ami, il me dit: je ne comprends pas pourquoi, ton ami était caché dans une petite rue toute noire à deux pas du crime et de plus qui attendait dans sa voiture, quand un véhicule simca 1100 pie est arrivée tous feux éteints ton copain est descendu de sa voiture, aussitôt vue les circonstances , les policiers ont voulu se jeter dessus pour le contrôler quand un message radio émanant de l'état major PJ annonçait l'arrivée d'une voiture sur place, les policiers, les vrais en tenue dans l'instant se sont dits , c'est la maison ce gars, mais lorsqu'ils lui ont demandé à quel service il appartenait, il s'est mis à balbutier des propos incohérents ce qui a étonné les fonctionnaires, ils se sont dits , on prend le risque de lui demander sa carte de police et à ce moment il ne savait plus répondre donc aussitôt il a été plaqué contre sa voiture pour une palpation d'usage et un policier touche quelque chose de gros dans son dos, il ne faut pas oublier un collègue vient de se faire tuer, les nerfs sont à vif, un simple policier en vertu du code de procédure pénale n'a aucun droit de fouiller une personne, mais dans de telles circonstances, ils soulèvent le blouson et s'attendent à trouver une arme de poing, mais au lieu de ça ils découvre une grosse torche électrique, aussitôt ils lui mettent les pinces légèrement rassurés, mais tout de même inquiets, pourquoi cette voiture avec une radio recevant des ondes de la police, cachée dans une rue toute noire, et le conducteur porte une torche dans son dos.

L'inspecteur continue et me dit : tu vois pourquoi on n'a arrêté ton copain, parce qu'avec ce genre de voiture manquait un gyrophare et tu vas faire un casse et la fuite est facile, maintenant , si toi tu es ici, c'est qu'il a dit qu'il était avec toi et que tu étais policier donc il ne risquait rien en ta présence en cas d'interpellation et que la radio c'était la tienne. En gros c'était toi qui lui avait dit de faire tout ça.

Je réfute totalement tous les dires , mais considérant cette grave affaire de l'assassinat du policier le parquet a demandé que tu soies présenté à l 'IGS si tu étais vraiment policier, sinon l'affaire nous revenait et on aurai pu la classer, car on sait bien que tu n'y es pour rien, mais comme ton pote t'a chargé on doit te mettre en garde à vue pour être présenté à L'IGS demain matin, mais ne t'inquiètes pas pour nous c'est classé, mais l' IGS va vous entendre tous les deux.

Je salue tout le monde, en me laissant encore pour la première fois de ma vie enfermé dans une cage seul en garde à vue, je ne reverrai pas le (copain).

Une chose très importante que j'ai apprise plus tard et que je vais dévoiler bientôt, cette affaire à fait la une des journaux.


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