Magazine Beauté

Un Jardin en Méditerranée d'Hermès, un écrin de nature avec lequel je me sens bien

Publié le 27 mars 2011 par Papillondessenteurs @Papillondessent

un-jardin-en-mediterranee-3259-2.jpg

Je parle assez rarement d'Hermès mais c'est pourtant une marque dont j'aime le travail. En effet, celui ci est rarement bâclé.

La Maison est bien entendu portée par son parfumeur emblématique et médiatisé, Jean Claude Ellena.

J'aime son travail, malgré les critiques qui commencent à émerger sur le net et ailleurs.

En effet, M. Ellena ne se cache pas d'avoir épuré son orgue pour ne garder que les matières premières qu'il préfère.

Et il est vrai que cela se ressent dans chacune de ses dernières créations, qui se basent sur des notes communes, l'accord Ellena.

Bref, donc dans l'attente de sentir le nouveau Jardin (sur le toit), je tenais à vous parler d'un parfum qui me laisse perplexe : Un jardin en Méditerrannée.

Lancé sur le marché en 2003, c'est un jus que j'ai appris à apprécier, de plus en plus.

Si je l'ai connu dès sa sortie, je n'ai accroché avec lui seulement en 2006.

Je vous le concède, c'est assez curieux.

Mais en fait, c'est au cours de cet été étrange que je me suis penchée sur lui.

Je travaillais proche d'une parfumerie et c'était l'occasion de m'y rendre entre midi et deux, le temps de ma pause.

C'est assez basique mais cela m'a permis d'encore mieux connaître le marché du parfum et de faire des découvertes.

Un jour, en entrant, je me rendis compte que ce Jardin avait été mis en exergue par le biais d'une PLV (publicité ou promotion sur le lieu de vente).

Et le flacon laqué de turquoise à sa base m'attira.

Cet été là, seule une période de vacances m'était accordée, donc voir cette invitation au voyage en Méditerranée tombait à point nommé.

Pour la petite histoire, chaque jardin est le fruit d'une visite qui a donné à Jean Claude Ellena l'inspiration nécessaire pour faire voyager les consommateurs : le Jardin en Méditerranée est inspiré d'un lieu en Tunisie (vers Hammamet), le Jardin sur le Nil provient d'une ville aux rives de ce fleuve et le Jardin après la mousson répresente la nature indienne en cette période particulière.

Je vous avoue que mon préféré est donc le Jardin en Méditerranée.

J'ai vraiment pris le temps de l'essayer cette année là, en le sentant tout d'abord sur touche, puis en le testant au creux de mon coude.

Et je trouvais que c'était vraiment l'incarnation des senteurs d'un jardin méditerranéen.

Il est des plus agréables, nous transporte instantanément en pleine nature, au bord de la mer. J'aime la sensation de bien être qu'il procure.

Ce jus, décrit comme floral fruité, me paraît pourtant plus un héspéridé aromatique.

En effet, en tête je sens fuser des notes d'agrumes bien vives (cédrat ?, orange, bergamote voire mandarine) accompagnées de la troublante fleur d'oranger.

En notes de coeur, ce sont justement les facettes aromatiques, herbacées et boisées qui s'expriment : le très singulier lentisque pistachier, le laurier, mais aussi une note de figue verte, entre feuille de figuier et cactus gorgé d'eau.

Moi qui ne suis pas fanatique des notes vertes, je suis pourtant conquise par cet accord.

Puis, en notes de fond, je reconnais le cèdre de l'Atlas, si caractéristique et chaleureux, accompagné de la facette boisée de la figue.

En outre, la fragrance dans son ensemble dégage une fraîcheur aqueuse voire aquatique, peut être conférée par la  calone.

La seule raison pour laquelle je n'ai pas encore sauté le pas que représente cet achat, c'est uniquement à cause de sa tenue.

En effet, si elle est très correcte au vu des notes principales qui composent le parfum, j'avoue ne pas être habituée à ne pas sentir mon parfum tout au long de la journée.

Mais hier, en le sentant de nouveau avec une amie, j'avoue avoir ravivé mon attirance et, qui sait, peut être sauterai je le pas avant l'été ?

Photo : couleur parfum


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Papillondessenteurs 140 partages Voir son profil
Voir son blog

Dossiers Paperblog