En revanche, lorsqu’il s’agit d’un AVC, on connaît mal les symptômes, on a tendance à les banaliser et à attendre trop longtemps. Or dès que l’on sent un engourdissement d’une partie du corps, des maux de têtes inhabituels, une difficulté à parler ou à comprendre, une difficulté à voir d’un œil, aussi, il faut tout de suite appeler le 15. Il faut tout de suite penser à l’AVC.
Pourquoi est-ce si urgent ?
Les premiers instants qui suivent la survenue d'un AVC sont fondamentales. Plus on attend, plus on a de risques de séquelles. Les cellules du cerveau ne se régénèrent pas. Quand elles sont détruites, c’est fini. Certes, on en a beaucoup, mais celles qui sont mortes ne sont pas remplacées. Il faut donc intervenir le plus vite possible, pour limiter les pertes. C’est une question de minutes. Une minute, ce sont 2 millions de cellules détruites. Que dire aux familles ou aux proches ?
Parfois, c’est l’entourage qui se rend compte des symptômes, pas le patient lui-même. Il faut que l’entourage ait le même réflexe. Bien sûr, parfois, c’est difficile. Pour les personnes qui vivent à la campagne, par exemple, loin d’un centre hospitalier équipé. Mais il faut appeler les pompiers, les urgences, aller le plus vite possible dans l’hôpital le plus proche.
A suivre…en attendant voter DETECT et PROTECT