Semi-marathon de Nice : encore ?

Oui, deux ans après, histoire d'oublir le traumatisme…Quoique, j’avais rien oublié du tout !
Mais les semi se suivent et ne se ressemblent pas : que du bonheur, ce 17 avril dernier !
Incroyable ! Noël, notre ami champion, nous avait fait un plan d’entraînement aux petits oignons : on n’a même pas souffert !
Mon but était de faire 2 h 15. Jusqu'au 15ème km, je me suis demandé si je tiendrais… et puis quand j’ai croisé Jean-Luc qui revenait déjà (lui l’a terminé en 1h54), je savais que je l’avais dans les jambes, j’avais déjà quasiment gagné le pari…
Et dans quelles conditions ! Du plaisir, du plaisir et encore du plaisir !
Jusqu’au 13ème avec les amis et la famille sur les trottoirs en centre ville, je n’ai rien vu que des choses intéressantes, encourageantes, bref, j’ai profité, comme me disait Noël.
A partir du 13ème j’ai commencé à me faire un peu de mauvais sang, en me disant que j’allais sans doute beaucoup souffrir à partir de là, mais non. J’ai attendu de croiser JL puis au 16ème, j’étais tout étonnée d’y être déjà. Enfin, quand un gars s’est mis à m’accompagner en me disant « Allez, plus que 5 km, on est arrivés » je me suis dit « OK, il faut se faire mal » ! Rapidement je n’ai plus vu le gars qui a lâché (j’allais pourtant pas si vite !), j’ai même loupé la trace au sol du 18ème. La veille, en y passant en voiture, je m’étais dit : « Oh ! Comme j’aimerais déjà y être ! » Et voilà, si je l’avais vue, j’aurais pu me dire que tout arrive.
Puis grosse méprise : j’ai cru que la flamme bleue en face du Ruhl, c’était l’arrivée : damned ! il restait encore au moins 500 m et là, pour le coup, j’étais grillée !
Je voulais souffrir : j’ai souffert ! Mais pari gagné : 1 h 13 min et 47 s !!!!
Alors bien sûr, un petit arrêt chez les pompiers, une petite couverture de survie pour essayer d’avoir moins froid, du bon chocolat chaud offert par Sojasun (super bon, pas gras, il faut le dire !) mais bon sang, que c’était bien !!!!!
Quand est-ce qu’on recommence ?