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Intégration :  » Aujourd’hui, l’école n’est plus en mesure d’assumer sa mission »

Publié le 26 avril 2011 par Veille-Education

Entretien accordé à Valeurs Actuelles par Malika Sorel dont voici les derniers mots :

Vous dites aussi qu’il faut responsabiliser les parents. Comment ?

Ce sont eux qui détiennent les clés de l’insertion. Il ne faut pas hésiter à les sanctionner quand leurs enfants commettent des délits. Dans ces familles, les mineurs sont éduqués dans le strict respect qu’ils doivent à leurs parents. La mère occupe d’ailleurs une position sacrée. En cas de mauvais agissements de leurs enfants, il est donc indispensable que les parents soient placés face à leurs responsabilités. Qu’ils soient astreints, par exemple, à financer les réparations en cas de dégradations. Cela inciterait les enfants à ne plus récidiver et enclencherait un cercle vertueux. La sécurité ne pourra s’obtenir qu’en agissant sur les familles.

J’insiste aussi sur la responsabilité des parents vis-à-vis de l’école. L’enseignant ne peut pas tout, il est souvent désarmé face aux incivilités qu’il subit dans sa classe. Aujourd’hui, l’école n’est plus en mesure d’assumer sa mission et, pour moi, c’est un problème de fond. Il est impératif que les pouvoirs publics la préservent des revendications communautaires et sanctionnent les parents des élèves qui ne respectent pas leur maître.

Nous devons rompre avec l’idéologie victimaire qui inspire toute notre politique d’intégration, et qui a échoué. Remettons les choses à l’endroit : le point de départ de cette politique, ce doit être la France, ce qu’elle exige, et non les immigrés, ce qu’ils revendiquent. On ne la fera pas respecter en méprisant son histoire. La France fait beaucoup pour les étrangers qu’elle accueille. Les Français ne sont pas racistes ! Finissons-en avec la repentance ! On demande aux peuples européens de disparaître ; c’est une entreprise terrifiante !

Il serait temps que nos dirigeants politiques s’en rendent compte avant que des troubles majeurs n’éclatent. « Dieu, a écrit Bossuet, rit des hommes qui déplorent les conséquences dont ils chérissent les causes. »


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