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PNC à vos portes...

Publié le 26 avril 2011 par Pascal Boutreau

Une tite news avant d'embarquer vers Leipzig et les finales de Coupe du monde d'équitation, mon premier déplacement sous les couleurs d'Equidia ! J'attaquerai vendredi avec l'attelage, pendant que Céline et Kamel se chargeront du saut d'obstacles, du dressage et de la voltige. Rendez-vous sur equidiawatch (c'est sur internet)  pour tout suivre en direct et chaque soir sur Equidia pour les rediffusions des meilleurs moments. Rendez-vous aussi sur la page Facebook d'Equidia, sur Twitter et equidia.fr où l'on va essayer de vous faire vivre tout ça comme si vous y étiez.

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Deux coups de coeur pour commencer... Le premier s'adresse à Teddy Riner. The Roc ! A peine 22 ans et déjà champion du monde et d'Europe à multiples reprises. Ce type est juste un phénomène et a tout pour devenir une vraie star du sport. Pour l'avoir déjà rencontré hors des tatamis, il dégage quelque chose de plus que les autres. Très sympa, très cool, il est le client rêvé pour les médias. Avec en plus une gueule et l'image toujours vendeuse du "surhomme". Dans un peu plus d'an an, il ira à la conquête de l'or olympique, le seul titre qui lui manque encore. Il y a quatre ans à Pékin, il avait dû se contenter du bronze. Le garçon apprend vite et ne commet jamais les mêmes erreurs. Il sera l'homme à battre pour les Japonais. Mais ils devront être sacrément forts pour bousculer les 2,03 m (2,12m d'envergure) et 137kg du Français.

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L'autre coup de coeur est pour José Mourinho. Et là je vous entends en train de vous exclamer : quoi ? PGB nous rabat les oreilles à longueur de news et de chroniques avec ses grandes valeurs bisounours et le voilà qui se montre dithyrambique sur un mec provocateur, parfois vicieux, et surtout qui se la raconte. Bah oui et alors ? J'ai bien le droit de cultiver quelques paradoxes, non ?

Perso Mourinho, j'adore. J'aime ce côté gonflé du mec qui mène les choses comme il l'entend et tant pis si ça ne plait pas à tout le monde. Trop sûr de lui ? Arrogant ? Sans doute un peu mais le garçon affiche quand même un sacré palmarès avec déjà deux Ligues des champions, une Coupe de l'UEFA, des titres de champion du Portugal, d'Italie et d'Angleterre et pléthore de trophées. Ce que j'aime aussi, c'est sa faculté à entraîner derrière lui tous les joueurs. Souvent en première ligne, il protège son équipe en attirant à lui toutes les lumières. Les joueurs adhèrent à son message. Comment expliquer sinon qu'un mec comme Eto'o ait accepté de jouer défenseur ? Récemment, il a encore défendu ses adjoints devant la presse. De quoi souder son groupe encore un peu plus. Quelques jours plus tard, le Real battait Barcelone en finale de la Coupe du Roi. Peut-être que ce petit texte sera complètement obsolète mercredi soir après la demi-finale aller de Ligue des Champions contre Barcelone. Peut-être. Mais peu importe, Mourinho est bien le "special one".

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Une
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Voilà une bien bonne période pour la médiatisation du dada. Je me suis assez souvent plaint du manque de reconnaissance de Kevin Staut, numéro 1 mondial de saut d'obstacles depuis 9 mois, champion d'Europe individuel et vice-champion du monde par équipes, pour me réjouir enfin des articles parus ces derniers jours. Une page entière dans L'Equipe quelques jours avant le Saut Hermès au Grand Palais axée sur le fait que les chevaux sont de véritables athlètes (un sujet que j'avais proposé et que je devais faire mais que j'ai finalement refilé à Patrick Lafayette, puisque j'étais parti de L'Equipe). Et puis ce samedi, c'est carrément à la Une de L'Equipe Mag que Kevin s'est affiché. Avec en plus cinq pages consacrées à notre leader du CSO... C'est la fête !

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Une petite page culture générale du sport pour briller en société… ou pas… Je vous en ai déjà plus ou moins parlé mais petit retour sur deux disciplines qui ont fait leur entrée sur lequipe.fr depuis quelques mois : le rink hockey et le roller hockey. Petite précision au passage, si le rink est entrée dans l'univers de lequipe.fr, c'est avant tout grâce à Dan Mortreux, président de la Commission rink à la fédé qui s'est démené pour faire parler de son sport et qui a compris que si l'on voulait espérer avoir un peu de visibilité, il fallait se remuer. Et parfois, ça marche... La preuve ! 

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Le rink, est une discipline très spectaculaire qui se joue avec des rollers traditionnels (les patins à roulettes ou quads) contrairement au roller-hockey qui se joue avec des rollers inline. Le rink est à l'origine de la création de la Fédération française de roller skating. Il y a près de 100 ans que la discipline existe en France. Elle regroupe aujourd'hui 5 000 licenciés répartis dans 82 clubs. Au niveau international, le rink hockey français se situe à la cinquième place mondiale derrière les grandes nations que sont l'Argentine, l'Espagne, le Portugal et l'Italie où la discipline est professionnelle. L'été dernier, les Bleus ont pris la médaille de bronze des Championnats d'Europe tandis que les Bleues devenaient vice-championnes du monde. Au niveau national, c'est surtout dans l'ouest de la France que l'on s'éclate au rink. Quévert, Coutras (champion en titre), Saint-Omer, Mérignac se disputent le titre.

Discipline reconnue de haut niveau par le Ministère des Sports, le roller in line Hockey, ou roller hockey (12 500 licenciés et 280 clubs) est organisé sous la forme d'un Championnat depuis 1995. Contrairement au rink hockey, discipline centenaire qui se dispute avec des patins à roulettes traditionnels, le roller hockey se joue avec des patins en ligne, en deux mi-temps de 25 minutes avec des équipes de cinq joueurs. A ce petit jeu, les Etats-Unis sont les meilleurs. Mais la France se situe parmi les meilleures nations mondiales (vice-championne du monde en 2008 chez les hommes et médaillée de bronze en 2005, 2006 et 2007 chez les femmes). Du côté du Championnat de France, Rethel fut ces dernières années la place forte du roller hockey. Mais depuis deux ans, les Ardennais sont sérieusement bousculés par les Basques d'Anglet qui viennent de boucler la phase régulière avec autant de victoires que de matches.

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Deux films au programme de cette chronique (je vous fait grâce de "Mon père est femme de ménage"... vous pouvez attendre que ça passe à la télé...). Je commence par "La fille du puisatier" de et avec Daniel Auteuil. Un bon moment essentiellement grâce à la qualité des dialogues de Pagnol, des cadres de la lumière et de la photo. Le réalisateur a su exploiter au maximum la beauté des décors. Mention très bien aussi pour les interprétations de Daniel Auteuil Jean-Pierre Darroussin, Sabine Azéma, Kad Mérad ou encore d'Emilie Cazenave, la petite soeur de l'héroïne. La fille du puisatier en revanche, interprétée par Astrid Berges Frisbey manque d'expression. Bon, comme elle est jolie, ça passe. Au contraire de Nicolas Duvauchelle qui je trouve a le charisme d'une huître.

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J'enchaîne avec Tomboy, "petit" film français particulièrement réussi. L'histoire d'une fille garçon manqué qui débarque dans un quartier où elle réussit à faire croire qu'elle est un garçon. Un film tout en finesse, très touchant et fort bien interprété par l'ensemble des gamins (ce qui est loin d'être toujours le cas) avec mention spéciale pour Zoé Héran et Malonn Lévana, les deux soeurs. A voir.

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Dernière opération recyclage de mes chroniques parues sur lequipe.fr. Les prochaines seront probablement issues d'equidia.fr (sans forcément que ça ne parle que de dada...).

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Au bout de ses rêves
Champions et anonymes ont un point commun. Avoir des rêves au plus profond de soi. L'accomplissement de ces rêves constitue souvent un formidable ressort qui guide nos vies et nous transcende.
Il y a quelques jours, ils étaient 811 à recevoir avec une infime émotion la médaille de finisher du Sultan Marathon des Sables, un peu plus de 31 000 celle du Marathon de Paris. Et un peu partout, chaque week-end, ils sont des milliers à franchir une ligne d'arrivée. Avec la même délivrance, le même sourire, le même éclat dans les yeux. Sur une épreuve comme le Marathon des Sables, certains ne reviendront pas tout à fait les mêmes. Ils auront laissé derrière eux des fardeaux, des angoisses. Quelque part dans des dunes ou au beau milieu d'un plateau caillouteux. Le Marathon des Sables et les courses extrêmes de ce type sont des voyages qui vont bien au-delà des dunes (lire sur courir au féminin, le compte-rendu de Cécile Bertin, présentée dans l'une de ces chroniques et présente sur ce MDS). Ces courses sont souvent l'accomplissement d'un rêve entretenu depuis longtemps, depuis un jour où l'on est tombé sur des images à la télé ou dans un magazine. Une petite graine qui a germé, avec quelque part en soi une promesse : « un jour, moi aussi j'y serai ». Et puis il y a eu toute une route personnelle, souvent familiale aussi qui a mené à la grande décision. Le jour où l'on a dit : « banco, j'y vais ». Début de l'aventure. Début du voyage.

C'est par exemple le cas d'un confrère de L'Equipe, Thierry Cerinato, qui vient de prendre une année sabbatique pour se consacrer pendant six mois à la préparation du mythique Paris-Brest-Paris à vélo, une épreuve de 1200 km qui n'a lieu que tous les quatre ans (voir son blog). Cette décision, on la prend avec toutes les angoisses, toutes les peurs, tous les fantasmes que cela génère. Mais avec surtout plein d'images à l'esprit. Ces images qui vous aident à vous entraîner, qui vous motivent et qui dans les moments difficiles vous font poursuivre votre route. Voilà pourquoi cette breloque de finisher représente tant. Elle n'est pas seulement un trophée pour l'exploit accompli. Elle est la validation de l'accomplissement d'un rêve et tout l'itinéraire qui vous a mené là, durant des jours, des mois et souvent même des années. Toute une vie parfois.

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Ce chemin que nous autres anonymes accomplissons à notre « petit » niveau, les champions le connaissent aussi. La démarche est la même. Le week-end dernier, le gymnaste Thomas Bouhail, un de ces sportifs français qui mériteraient vraiment une plus grande attention tant son discours vaut la peine d'être entendu, a ajouté une ligne de plus à son palmarès avec le titre européen au saut, discipline ô combien exigeante dont il est déjà champion du monde et vice-champion olympique. Mais son rêve à lui, c'est évidemment l'or olympique, dans un peu plus d'un an, à Londres. Un but qui lui permet d'entretenir la flamme qui brille en lui. Malgré tout. « Si demain j'arrête, je gagnerai mieux ma vie en travaillant au McDo, expliquait Thomas lors de sa venue à L'Equipe il y a quelques mois. Mon salaire est de 1 250 euros net par mois. Les joueurs du club de ma ville, Villemomble (Seine-Saint-Denis), gagnent plus d'argent que moi et ils sont en CFA. » Mais peu importe, un rêve n'a pas de prix.
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Star du triathlon dans sa version Ironman, l'Australien Chris McCormack, vainqueur du mythique Ironman d'Hawaii (2007 et 2010) vibre lui aussi pour les Jeux. Pour vivre son rêve, il a décidé de mettre entre parenthèses sa lucrative carrière Ironman pour se préparer sur les distances olympiques (1500m de natation, 40km de vélo, 10km à pied contre 3,8km, 180km et 42,2km sur Ironman). Invité du Grand Forum d'Infosport mardi soir, il a répété son désir. Le défi sera difficile à relever tant les deux exercices sont différents et la concurrence importante, notamment dans un pays comme l'Australie (seulement trois quotas par pays). Mais à la fin de sa carrière, « Macca » ne vivra pas avec le regret de ne pas avoir essayé d'accomplir son rêve.
Qu'ils fassent de la gym, du triathlon, de l'escrime, du hockey sur gazon, du tennis de table ou je ne sais quoi (y compris du foot ou de la F1), tous ces champions ont un rêve à accomplir. Vous aussi. Alors, peu importe votre niveau de performance, osez aller au bout de vos rêves. Et pas seulement dans votre pratique sportive. Le voyage en vaut la peine. Nous nous retrouverons sur ces chemins...


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