La famille et les amis présents à la marche blanche organisée hier à Nantes en hommage à Agnès Dupont-Ligonnès et à ses quatre enfants retrouvés assassinés jeudi 21 avril
450 personnes, essentiellement des jeunes, s’étaient données rendez-vous pour rendre hommage à la famille massacrée. Visages accablés, fleurs blanches, petites bougies, petits mots agrafés sur la façade de la maison ou encore photos des enfants : l’heure était au recueillement.
Principalement des enfants et des adolescents
Les participants à cette manifestation silencieuse étaient avant tout des enfants et des adolescents, proches ou non, des enfants de la famille. La marche s’est organisée en un éclair, via Facebook. Vers 14 heures, lesjeunes se sont rassemblés par petits groupes d’amis pour se mettre en mouvement lentement.
Un homme criblé de dettes
La thèse de l’homme accablé par les dettes semble se renforcer, un huissier de justice avait été mandaté le 5 avril dernier pour réclamer 20 000 euros de créance au domicile de la famille. De plus, Xavier Dupont-Ligonnès devait près de 50 000 euros à une amie sur Paris. Des faits que sa propre famille ignorait.
Incapable de soutenir le regard de ses enfants ?
Qui y’a-t-il de pire pour un père de voir dans le regard de ses enfants, la honte, la désillusion, la déception ? Est-ce que ce sentiment peut pousser au pire ? Peut-être. Ce drame rappelle l’histoire de Jean-Claude romand, qui menait une double vie et faisait croire à sa famille et ses amis qu’il était un brillant médecin et ce pendant de longues années. Un soir, il les a tous tués.
De mensonge en mensonge, des individus comme Xavier Dupont-Ligonnès ou Jean-Claude romand se trouvent tôt ou tard acculés. Plus le temps passe, plus il est ardu d’avouer et de montrer son vrai visage. Trop tard, trop, tout court. Xavier Dupont-Ligonnès a franchi le point de non-retour. La seule solution était de tout effacer, quitte à tuer les êtres chers.
Mlle Vertigo
Photo CC @ JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP PHOTO
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