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La pension n’est plus la punition

Publié le 27 avril 2011 par Veille-Education

La pension, c’est plus la punition ! Comment se mettre au travail avec l’ordi ou le portable à portée de main ? Pour se remettre sur les rails, de plus en plus de jeunes demandent à aller en internat.
l parait que ce sont les jeunes eux-mêmes qui demandent à aller en pension ?
- Sophie de Tarlé, journaliste à L’étudiant : Oui, c’est nouveau. Charlotte*, 14 ans, est actuellement élève de troisième au collège privé des Francs-Bourgeois à Paris. Avec 14 de moyenne, c’est une jeune fille qui est loin d’être en difficulté scolaire. Mais Charlotte faire ensuite de bonnes études. Et aujourd’hui, elle reconnait avoir du mal à travailler seule à la maison, avec une mère avocate, qui sort beaucoup, et un père, professeur qui a refait sa vie et vient d’avoir un bébé. « J’avais envie d’être recadrée, et quand j’ai demandé à mes parents d’aller en pension, mon père m’a proposé la Légion d’honneur, j’ai vu des reportages à la télé, et ça m’a plus », raconte t-elle. Les dortoirs de 80 lits ? L’uniforme et les chaussures cirées ? Tout ça ne lui fait pas peur du tout.

Charlotte est bonne élève. Pour des élèves en difficulté scolaire l’internat est aussi une solution ?
- SdT : Bien sûr, et on y pense souvent dans ce cas là d’ailleurs. Mais pour que cela marche, il ne faut pas prendre ça comme une punition, mais plutôt comme une chance. Marie, 14 ans, qui a 8 de moyenne en troisième, est élève dans un collège privé du XIIIème arrondissement. Petits cours particuliers à foison : ses parents ont tout essayé. La jeune fille va finalement partir en cours d’année, juste après les vacances de Pâques à l’internat Saint Aspais de Fontainebleau. « Son frère arrivait à travailler seul, ce n’est pas le cas de Marie qui entre les coups de fils et les sorties, a toujours autre chose à faire ! « raconte son père.

Comment l’internat peut aider un enfant ou un ado à travailler ?
- SdT : L’internat va donner un cadre structuré pour aider l’enfant ou l’adolescent à travailler avec régularité. L’étude obligatoire est proposée à horaires fixes. Louise, élève en 4ème à la légion d’honneur à Saint Germain en laye se rend tous les jours à l’étude surveillée de 17 h à 19 h 20. Les élèves sont regroupés en binôme, une élève forte et une autre avec des difficultés. Des heures de soutien et de tutorat sont proposées au cas ou. Et puis, on se couche parfois plus tôt qu’à la maison. Louise est couchée à 9 h 30.

Cela permet aussi d’arrondir les angles en famille non ? Quand l’ambiance est un peu plombée.
- SdT : Oui il arrive souvent que les familles souhaitent mettre leur enfant en pension pour faire retomber la pression. Cela peut être une bonne solution, encore une fois si le jeune est partant. Il est vrai que lorsqu’on ne rentre que le week-end, on a rarement envie de passer ses nerfs. Pauline en terminale à La légion d’honneur de Saint Denis, et en pension depuis la 6ème, l’avoue : « quand je rentre chez moi, je n’ai pas envie de me prendre la tête avec mes parents, j’ai juste envie de passer de bons moments ».

Et comment est l’ambiance ? Le bagne ?
- SdT : L’ambiance peut y être très bonne ! Bien souvent la vie sociale tient une grande place. A Passy-Buzenval toujours, les lycéens peuvent accéder à la salle de sport le soir de vingt heures à 21 heures pour pratiquer des sports collectifs, aller en salle de musculation, ou faire des arts martiaux. A La Légion d’honneur, les studios de répétition de musique sont largement ouverts durant la journée. Les élèves peuvent jouer au tennis dans le parc de l’école. Les terminales organisent un bal chaque année, et des carnavals et autres fêtes ponctuent l’année.

Combien ça coûte ? C’est cher non ?
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