Par le plus grand des hasards - le blog de Claro et le commentaire de G@rp-, je viens d'apprendre qu'il existait une version française à Vice Magazine, et qu'en plus ils avaient mis en ligne le contenu d'un numéro spécial littérature. Et, au-delà d'une nouvelle dudit , c'est du lourd: un extrait de "Noir", le prochain - encore inédit aux USA-, d'un roman en cours de Nick Tosches, des nouvelles de Thomas Gunzig, Mary Gaitskill, Jim Shepard , Mathias Enard et de William T. Vollmann , et, enfin, un entretien avec Denis Cooper. Eh beh... Et tout ça se trouve ici.
(Tout ceci entre deux pages de "The King" de Donald Barthelme , c'est à dire entre deux éclats de rire. More on this later)
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La nouvelle de Gunzig n'est pas inédite : elle a paru dans "Le plus petit zoo du monde".
Perso, j'ai toujours aimé Gunzig.
Sauf que "10 000 litres d'horreur pure"...m'ouais...
Mais Vice magazine, effectivement, c'est du tout bon, là ! -
Gunzig est un des meilleurs écrivains francophones du moment, ce qui montre la pauvreté de l'offre. Son oeuvre est si superficielle, dénuée d'enjeu et d'intérêt réel. De la littérature délassante, pour les toilettes ou les grèves de la RATP.
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le reste du temps, ce vice français c'est ATROCE
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Gad', je n'ai rien lu de Gunzig, il restera donc toujours pour moi ce type qui travaillait au rayon poche de Tropismes, mais j'aime ton "De la littérature délassante, pour les toilettes ou les grèves de la RATP", à tel point que je ne sais pas si je vais résister à le réutiliser quelque part.
Odot, merci pour l'info. Je sais que le Vice US organise des concerts de Boris ou de Earth à NY de temps à autres, mais n'ai jamais mis le nez dedans. Si c'est si mauvais que ça, comment ont-ils fait leur coup cette fois? -
oh ça dépend si on aime les blagues sur les vieux dans les hospices et les private jokes de boites parisiennes (la moitié des gens évoqués dans le mag tournent autour des labels ed bangers et institubes). le pire du pire de la branchitude parisienne, fière d'elle, égocentrique et ultra -méprisante. les trois pages qui restent sont ni plus ni moins que le calque foireux du vice originel - soit disant politiquement incorrect et cruel. ah oui, c'est écrit directement avec les doigts de pied, aussi.
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Je sens l'amour, merci pour les précisions. (Et si un parisien me dit que c'est ultra-méprisant qu'est-ce que ça doit être quand on n'est pas parigot ;-) )