Huаngdі : pоème Lа Muse et le vоyаge

Voyage par le train sans rails

Je fais souvent ce rêve étrange et fascinant,

Un songe d'évasion, Oh ! Combien charmant…

Le rêve est mon arme contre l'ennui,

Lequel est trop fort pour ce que je suis.

Je pars donc pour cet éternel voyage,

Douce langueur avant le naufrage,

Je vais jusques en Chine, terre de merveilles,

Trouver un quelconque intérêt au réveil.

Car non, je n'en veux pas,

Je voudrais rester là-bas !

Assez loin de cette pauvre vie,

Assez loin de ceux que je fuis.

Gravissant alors monts et vaux,

Je supplie de rester loin des défauts,

Mais sans pouvoir jamais témoigner

De mes beaux rêves, une fois éveillé…

Et toi, ma muse, mon beau mirage,

Je te croiserai sur le rivage.

Tu seras ma nymphe, ma barque

Et tu me retiendras dans ton lac.

Tu me conteras, envoutante,

L'histoire de ton pays. Chante !

Ta voix me conduira loin du vrai,

Et ne crains rien, je t'y suivrai…

Planant au dessus des toits,

Je pourrai dompter les rois,

Et près de leurs palais de fierté,

J'inventerai, pour toi, la Liberté.

Ils me remercieront,

En coeur nous danserons,

Avant que, comme la veille,

Ne hurle le réveil…

Postscriptum

Ce poème rime, mais je fais toujours abstraction des pieds... excusez le moi ^^'