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Sabrina: Il faut supprimer l'assemblée et élire les ministres au suffrage universel

Publié le 01 mai 2011 par Tahitireferendum
Sabrina: Il faut supprimer l'assemblée et élire les ministres au suffrage universel Sabrina: "Je ne suis qu'une joueuse sur un terrain de foot. Je suis en train de donner un coup de pied dans le ballon avec l'espoir qu'un coéquipier reprendra la passe, et que quelqu'un arrivera à marquer le but, qu'on arrive à changer les choses..."
TR : Tu as déclaré qu’il faut supprimer l’Assemblée. Pourquoi ?
Sabrina : Il faut oser innover quelque chose d'utile et de constructif pour l'amélioration de notre société... Nous avons le CESC, des maires, le SPC (Syndicat pour la promotion des communes), un haut conseil*, beaucoup d'organes représentatifs de la pensée du peuple... Supprimer l'assemblée, c'est supprimer le magasin à bonbons, les morpions, l'esprit partisan, la corruption... plus d'instabilité, et beaucoup d'économies. Proposer que nos douze ministres soient des ministres élus, comme on élirait un député [ndlr: au suffrage universel], je suis sûre que nous aurons des ministres compétents porteurs de projets...
TR : Tu n'as pas un peu l'impression de te battre toute seule contre tous ?
Sabrina : Je ne prétends pas avoir la meilleure solution, mais j'ose proposer, et j'argumente. J’ai l'espoir que mes propositions seront reprises par d'autres... portées par la presse, les medias... par des personnes comme toi... et que peut-être, avec une volonté politique de la France, les choses pourront changer...
Je ne suis qu'une joueuse sur un terrain de foot ; je suis en train de donner un coup de pied dans le ballon avec l'espoir qu'un coéquipier reprendra la passe, et que quelqu'un arrivera à marquer le but, qu'on arrive à changer les choses...
Oui, j'ai besoin des medias... pas trop, quand même, car il ne faut pas que ça me monte à la tête (elle rit). Je ne veux pas ressembler à certains politiciens « drogués » des medias...
TR : Tu replonges donc dans la carrière politique ?
Sabrina : Je ne veux pas d’une carrière politique, je veux juste laisser un héritage aux générations qui reprendront les rênes de ce pays. Mes préoccupations sont simples... J'ai une fille, et je voudrais qu'elle vive heureuse...
Je suis bien tranquille ici à la presqu'île, avec mes pinceaux...
Je sais que les représentants s'excitent là-bas à Tarahoi. Il faudra que j'y aille la semaine prochaine, commencer à les rencontrer, ça va être ardu...
Et je lis déjà les commentaires mesquins des divers collaborateurs qui essayent de me salir, avec des soi-disant prétentions de salaires... pfff…
En tant que collaboratrice juriste, je n'ai jamais demandée plus de 200 000 Fcfp ; ils peuvent vérifier à l'administration... Je ne suis pas vénale, et je suis très heureuse en tant qu’artiste de la presqu'ile… Des propositions, j'en ai eu (elle rit) mais je protège mon bonheur, ma fille, mon amour, c'est précieux, et aujourd'hui ce sont mes priorités...
Je ne suis qu'une joueuse sur un terrain de foot ; je suis en train de donner un coup de pied dans le ballon avec l'espoir qu'un coéquipier reprendra la passe, et que quelqu'un arrivera à marquer le but, qu'on arrive à changer les choses...
*ndlr : le haut conseil de la Polynésie : créé par le statut de 2004, il est notamment chargé de conseiller le président de la Polynésie et le gouvernement pour la confection des "lois du pays", des délibérations et actes réglementaires.

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