Magazine Côté Femmes

Le top 15 des auteurs de la blonde

Publié le 02 mai 2011 par Uneblondedanslaville

Avant que je prenne un petit congé sabbatique of blogo pendant quelques semaines, c’était le virus qui traînait sur la blogo en ce moment (enfin, qui a traîné car comme d’hab’, je réagis un mois plus tard, preuve incontestable de ma vivacité d’esprit, sauf que cette fois, ce sera 5 mois plus tard, je suis une rapide).

Et comme toujours, en cas d’épidémie, on a bien du mal à identifier le patient 0.

Alors autant te dire que c’est pas prêt de se calmer.

Du coup, lassée de subir les gastro, celui-là, j’ai décidé de me l’auto-inoculer et Pivoine a bien voulu me refiler ses germes. (j’en connais une qui parle plutôt de MST dans ces cas-là mais je ne voudrais pas créer de malentendus sur la nature de mes relations avec Pivoine, Monsieur Merlin pourrait avoir envie de me casser la gueule, après)

Bref.

C’est quoi c’te virus ?

Un truc où il faut citer 15 auteurs de livre au débotté, sans réfléchir.

Inutile de te dire que j’ai quand même un peu réfléchi, sinon j’aurais été cap’ de citer l’auteur de paf le chien, sauf que c’est pas un livre et que je connais pas son auteur.

Hum. Le sujet étant les 15 auteurs et non les 15 livres, c’est compliqué. Si j’ai adoré un seul livre d’un auteur je le choisis plutôt à celui dont j’ai seulement aimé plusieurs livres ? P’tain c’est compliqué.

1/ Sans hésitation, Gustave F. mon héro, mon chéri pour la vie (je devrais me faire tatouer un Gustave Forever sur l’épaule, d’ailleurs, ça me fait penser). Parce que Salammbô, parce que L’éducation sentimentale, parce que Bouvard et Pécuchet parce que Dictionnaire des idées reçues et parce que surtout, surtout, Mémoire d’un fou (que je garde toujours à proximité de mon chevet, c’est le secret de mon équilibre psychique reconnu par de nombreux professionnels)

2/ Stefan Zweig, surtout pour ses bios, moins pour ses romans

3/ René Fallet et sa trilogie sentimentale (c’est mon côté midinette, je l’assume à 200%)

4/ Gérard Charreaux pour Finance d’entreprise qui a guidé toute ma vie. Nan j’déconne. Je vais plutôt dire Gide pour à peu près tout ce que j’ai lu jusqu’ici, du plus niais au plus cruellement lucide sur ses semblables

5/ Sans la moins surprise Philipp Roth, pour presque tout (mais surtout - à ce jour - La contrevie, Pastorale américaine, La tâche Laisser courir, Le complot contre l’Amérique), si malgré une œuvre assez prolixe les thèmes restent assez souvent les mêmes, il en reste une réelle richesse dans (presque) chacun de ses livres.

et là je fais une pause. En fait c’est un exercice vachement délicat. Parce qu’il n’y en a que quinze et que la notion du mérite entre en ligne de compte dans le choix. Est-ce qu’une Simone de Beauvoir mérite plus d’être citée qu’un Jaenada ? Est-ce qu’une Zeruya Shalev avec ses trois romans qui m’ont vraiment marquée peut-être citée aux dépends d’un Honoré de Balzac ? Est-ce que je peux mettre Chloé Delaume dans la liste même si je n’ai aimé que Certainement pas et que tout ce que j’ai pu lire d’autre d’elle ne m’a pas convaincue voire franchement gonflée parfois ? On a bien dit qu’il s’agissait d’auteurs, mais est-ce qu’une seule œuvre de cet auteur, si elle nous a marqué au fer rouge justifie de faire partie de cette liste ?

J’aurais pas dû me porter volontaire, en fait, c’est l’enfer, cette liste. Si on m’avait demandé la liste de mes quinze meilleurs amants, j’aime autant te dire que ce serait vachement plus facile (encore que).

Bouge pas je vais tous les lister, je fais mon tri et je reviens. (faut savoir être méthodique dans la life)

Bon j’y arrive toujours pas.

On va se montrer hyper rigoureux, je suis la reine de tableaux de bord alors pour chacun des auteurs de ma liste on va calculer le nombre de romans écrits, le nombre de romans que j’ai écrit et grâce à un savant moulinettage de ces indicateurs coefficentés chacun suivant l’amuuuuur (noté de 1 à 10) que je porte aux romans que j’ai lus chez les auteurs concernés intégré à un algorithme tenu secret par mon laboratoire personnel, j’arriverai à cracher la liste des 10 derniers. Promis juré.

Bon, en fait, mes formules ont fait planter excel et le réseau à Oualter, alors j’ai dû choisir au hasard Balthasar et de toute façon, choisir c’est renoncer, tant va la blonde à la ruche qu’à la fin elle se casse (ou un truc du genre), gouda qui mousse n’amasse pas flouz et un batave vaut mieux que deux oualter,

Ça donne ça :

6/ J.M. Coetzee, je suis restée en dehors de certains de ses textes (Mickaël K sa vie son œuvre notamment) mais En attendant les barbares, Disgrâce et Vers l’âge d’homme, je les recommande chaudement.

7/ André Maurois dont un jour je finirai par tout lire. Si, si.

8/ Tom Wolfe (surtout pour un Homme un vrai)

9/ Zeruya Shalev Vie amoureuse Mari et Femme Théra, une écriture spéciale mais qui mérite l’effort d’adaptation nécessaire (à ne pas lire quand on est déprimé, cependant)

P’tain il me reste plus que 6 places et j’ai encore 14 cons qui me regardent en chialant « moi, s’te plait, allez moimoimoimoi ! » (l’auteur ayant par définition souvent été gringalet/moche dans son enfance et n’ayant donc jamais été choisi(e) lorsqu’il s’agissait de composer les équipes de sports collectifs/danser le slow de la boum, il/elle en a gardé de profondes séquelles psychologiques qu’il/elle tente de guérir une fois auteur à succès (toute chose étant relative par ailleurs)par la recherche éperdue d’une reconnaissance, c’est bien connu). Si ça continue, je vais finir par ne choisir que ceux qui la ferment depuis tout à l’heure. A savoir ceux qui sont morts. Ça vous fera les pieds, les râleurs qui réclament.

10/ Elliot Pearlman (3 dollars et Ambiguïtés) tu m’as rien demandé mais tu le mérites

11/ Françoise Sagan, l’auteur de mon adolescence, dont j’ai presque tout lu. Est-ce que j’aimerais autant aujourd’hui ? Je ne pense pas mais je compte bien ne jamais vérifier.

12/ Philippe Jaenada (Le Cosmonaute, Le chameau sauvage entre autre)

13/ j’ai un petit faible pour Emmanuel Carrère alors que nos relations avaient trèèèèèèèèès mal commencé à ma lecture D’autres vies que la mienne. Un roman russe est, en revanche, un pur régal.

14/ René Girard. Mensonge romantique et vérité romantique devrait être enseigné (voire bourré de force dans le crâne de) à toutes les pintades de la terre et ce dès leur plus jeune âge, ça éviterait bien des emmerdements. Quant à La violence et le sacré, ça devrait valoir de règlement intérieur dans les entreprises, y’aurait peut-être moins de pognon dépensé en séminaire de team-building et autres conneries de développement personnel. Je dis ça, je dis rien.

15/ du léger pour finir (oh ! ça va les exclus, chialez pas c’est comme ça, c’est moi qui décide. Non mais alors ! Jean-Paul E, je t’ai déjà suffisamment cité ici et puis j’ai lue qu’une chose de ta plume, alors ça sert à rien de la ramener. Et pis toi, Jay, j’aime bien te lire mais t’es pas dans le top 15, c’est comme ça, c’est pas viril de se mettre à chialer. Les autres, m’en fous, ils sont morts, ils peuvent pas venir réclamer) Candace Bushnell. Ouais, c’est de la chick’ litt’ et alors ? Ça te défrise ? Lis plutôt Haut-de-gamme, et tu verras que la chick litt’, question construction des personnages c’est pas pour rigoler, c’est même plutôt bien ficelé, je dirais.

Et voilà ! P’tain c’était pas facile. C’est la dernière fois que je me porte volontaire pour la ch’touille blogosphérique ™ (la 400 a été bien inspirée ce jour-là, je te le dis) c’est vachement compliqué

Sachant qu’à chaque fois que j’ai voulu refiler ce genre de chaîne à quelqu’un il avait déjà été sollicité ailleurs ou faisait son sucré genre « oh non, pas encore une MST blogosphérique™, je t’ai déjà dit que je faisais pas ! » je vais m’en abstenir. Mais si tu veux jouer, feel free de te manifester dans les comm’, je suis pour le partage des miasmes.


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