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Pаssesіmple : pоème

Par Illusionperdu @IllusionPerdu

Sans titre 1

Jean Margelin

Au fin fond de tout …

Du fin fond ténébreux, du fin fond de la nuit

Par delà l’infini, où il n’est rien qui luit,

Au fond des gouffres noirs où il n’est rien qui chante

Dans l’espace ténébreux, où tout n’est que tourmente

Parmi les fleurs pourries, salissant la mémoire,

Au milieu des odeurs qui chassent les espoirs

J’ai vu sortant des cendres le cœur d’un bouton d’or.

Il pointait ses pétales, aux lueurs de l’aurore.

Comme un hymne à l’espoir, venant d’un cœur sans âme

C’est comme un premier feu, qui à l’amour s’enflamme.

Dans la forêt immonde, pleine de désirs malsains

Dans les terriers puants qui cachent des assassins

Au-delà des montagnes aux neiges pourrissantes

Dans le fond des vallons, cachant l’eau croupissante

Des racines tordues, crochues doigts de sorcier

Dans silence pourrit, qui putréfie l’aubier

J’ai entendu le chant d’un oiseau triomphant

Saluant sa couvée du chant de l’olifant.

Comme un hymne à l’espoir, venant d’un cœur sans âme

C’est comme un premier feu, qui à l’amour s’enflamme.

Dans la ville sinistre, aux relents de pétrole

Où pour la propreté ils comptent sur Eole,

Dans les bouges malsains, aux mœurs dépravés

Dans les rues, les ruelles, les chaussées dépavées

Ces arbres calcinés, tout de noir habillés

Tout comme ces fêtards, en habits débraillés

J’ai bien vu sur un banc, lumineux dans le noir

Deux amants magnifiés, par ce commun miroir.

Comme un hymne à l’espoir, venant d’un cœur sans âme

C’est comme un premier feu, qui à l’amour s’enflamme.

04 décembre 2009


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