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L’Edito: Kiel bile

Publié le 02 mai 2011 par Levestiaire @levestiaire_net

Soupçon de fraude en Espagne : les lecteurs de Marca ont voté pour titulariser un mort demain. Sont-ils plus journalistes que les journalistes ?

L’Edito: Kiel bile

Nikola Karabatic pouvait-il rêver meilleur retour que deux éliminations en deux ans ? Il est à la maison, il fait beau, il joue avec Guigou et l’équipe de France lui propose chaque hiver de jouer un peu au handball. Que demande le peuple ?  Peut-être que la France se remette à jouer au rugby. Comme dans les années 90, où nous attendions impatiamment le samedi 15h pour voir M.Hilditch expuler Lascube et Moscato à une époque où les expulsions n’existaient même pas. Désormais, Moscato fait du cinéma et le rugby c’est Leinster-Northampton. A se demander pourquoi L’Equipe ouvre systématiquement son deuxième cahier sur du rugby ou même  si  la chronique de Penaud est lue. Oui, Alain Penaud, le faire-valoir du 13-31 du 15 février 1992, la seule vraie humiliation du quinze de France depuis 20 ans. Le 31-10 du 4 février 1995 c’était à Twickenham. Andrew-Underwood-Guscott-Carling  ne deviendront pourtant même pas champions du monde.

Le DTN au blackar

Le foot français, lui, ne veut plus se poser de questions : c’est blanc ou c’est noir mais pas gris, c’est Lille ou c’est Marseille mais plus Lyon. Lloris a fini par en rire, Aulas par en tomber et Puel par accueillir de Menibus. L’effort est louable mais ça n’aura pas duré longtemps. Pour Tsonga, c’est un peu la même chose : battre le numéro 10 mondial n’empêche pas toujours de sortir du top 20. Allez, c’était quand même Almagro.

Pendant ce temps-là, Kevin Staut d’obstacles. C’est la meilleure vanne possible.


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