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Quebec : Quoi ? Gonfler les notes pour atteindre les objectifs ?

Publié le 02 mai 2011 par Veille-Education

Les deux plus importants syndicats de l’enseignement primaire et secondaire du Québec ont remis mardi à la ministre de l’Éducation, Line Beauchamp, un bulletin lui indiquant qu’elle est sur la voie de l’échec à moins d’un revirement de situation.

Parmi les dérives dénoncées par les syndicats, on retrouve l’augmentation injustifiée des notes, le changement de notes par d’autres personnes que les enseignants et les limites arbitraires sur le nombre d’échecs par classe. Toutes ces mesures, disent , créent un taux de réussite artificiel simplement pour satisfaire des objectifs.

Entrevue radio : Manon Bernard, présidente de la FED des syndicats de l’enseignement: Les profs évaluent le Ministère de l’éducation.
Source
NDLR : En France, la politique comptable qui demande de plus en plus de réduire les redoublements (cf notre article sur les primes accordées aux proviseurs pour la satisfaction de leurs objectifs), s’accommode très bien des pseudo sociologues qui petionnent contre la suppression des notes. La substitution progressive de la note chiffrée par l’évaluation des compétences dans le cadre de la mise en oeuvre des pédagogies des compétences fait d’abord écho à ne logique comptable. Sans notes, critère lisible bien que dénoncé comme subjectif est arbitraire, se substitue une évaluation subjective sur des critères relatifs. Le Quebec qui a déjà mis en place cette pédagogie en revient après un bilan désastreux. Encore une fois, on constate combien le libéralisme économique s’allie très bien avec la pédagogie de projet.


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