Le vieux Piano
Le vieux Piano
Sur le Vieux piano d'ébène vernis
Clavier d’accords majeurs de la vie
Ce joue la valse que Chopin a polie
Rythme inquiet des ses jours gris
Collier de blanches et de noires
Nuances à nuance du pavé mosaïque
Nous entrainent en rythme exalté d’espoir
Sur les chemins chaotiques
Il se perd dans des gammes étranges
Jouées par des mains de noirs Archanges.
Spasme funéraire plein de deuils singuliers
Que vieux piano effaré cherche à oublier
Dans l’exaltation des Noires et blanches
Charme de sa musique offre ses nuances
En sol majeur, clé de ses espérances
En Ré mineur pour que diapason balance
Son rythme somnole où sa névrose odore la symphonie de la vie.
Samiel