Mot du jour : quota.

Le football se pratique avec les pieds. Qu’en est-il pour les dirigeants de ce sport ? Marcheraient-ils… sur la tête ? Depuis quelques jours, certains médias rapportent le projet suivant : sélectionner les jeunes joueurs de football, à l’entrée des centres de formation, en tenant compte de critères ethniques. La raison officielle : empêcher certains joueurs de porter les couleurs d’un pays autre que celui qui les a formés (en l’occurrence, la France)…A l’origine, d’un point de vue autant historique que sémantique, les quotas ethniques participaient à la "discrimination positive" : permettre à des personnes, issues de la "diversité", d’obtenir emplois et promotions qu’elles méritaient, dans des secteurs qu’ils leur étaient jusqu’alors fermés ; tout cela dans un seul but : lutter contre le racisme. Qu’en est-il aujourd’hui ? Le flou autour de discussions rapportées nécessite assurément un complément d’informations et donc, une enquête plus approfondie. Le véritable débat, celui à porter sur les tablettes de tous les décideurs sportifs, ne serait-il pas plutôt : Pourquoi le football est-il déprécié en France, au point d’aller voir à l’étranger si les pelouses sont plus vertes ?Finalement, quelle préconisation ont voulu exprimer les dignitaires français du ballon rond : quotas raciaux ou ratios de contrats ?