On fait la fête?

Depuis le 3 avril, jour du derby, nous les Rossoneri, on n’a pas arrêté de faire la fête. On gagne et on fête, on gagne et on fête… Une longue fête qui ne semble jamais finir. Une libération qui est destinée à continuer. Une joie qui nous ramène dans le passé en pensant aux saisons de Capello pendant lesquelles ont dominait tout et tout le monde. Cette saison, on n’a pas eu droit au vrai beau jeu comme le prévoit la « mission » de Milan mais cette équipe est solide et sans pitié.

Dans tous les cas, la fête continue et nous on se sent bien en voyant nos adversaires rêver un jour avant de cauchemarder tout le reste de la semaine. Ils étaient fiers de reporter notre fête Scudetto? Leur agonie n’est que plus lente et notre fête n’est que plus longue et joyeuse, avec l’équipe au complet (ou presque). Il ne reste qu’un seul petit point à conquérir pour arracher le Scudetto de ceux qui sont nés après nous et n’ont qu’une histoire insignifiante pour le coudre définitivement sur le plus beau des maillots (ou pas). Notre histoire est bien plus glorieuse, les autres n’ont fait que profiter d’un scandale duquel ils ont été honteusement ignorés. Leurs cinq années de succès n’ont été possibles qu’en écartant leurs concurrents de manière déloyale. Mais cette petite parenthèse est terminée. Milan revient, l’histoire du club a été légèrement égratignée mais rien ne peut nous arrêter.

Contre Bologna, le stade était magnifique, les gens étaient heureux même sans le Scudetto et malgré une prestation loin d’être brillante. L’important était de gagner parce qu’à la fin, seuls les résultats comptent (et restent). Et ce n’est pas l’absence de Pirlo qui peut nous enlever le sourire parce que la vie est faite de choix et nous on l’a fait depuis longtemps : nous on aime Milan.

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