Mis en ligne depuis la semaine dernière, le rapport corrosif de la présidente du jury du concours de l’ENA en 2010 détonne par sa franchise. Certes, elle reconnaît que les prétendants à l’ENA ne sont ni arrogants, ni fats: «Ces défauts, parfois reprochés aux énarques, nous ont paru en fait très peu répandus chez les candidats, auxquels nous avons plutôt reproché une trop grande modestie, voire timidité». Elle reconnaît aussi la richesse de leurs parcours, bien plus grande qu’il y a trente ans: la plupart ont multiplié les stages tant dans le privé que dans le public, y compris à l’étranger et ont des engagements associatifs.
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