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Un drôle de dieu: l'Hadès de Nymphenburg s'est-il travesti en Poséidon?

Publié le 04 mai 2011 par Luc-Henri Roger @munichandco
La visite des jardins du château de Nymphenburg commence généralement par le grand parterre dans lequel on peut admirer douze statues en pied de dieux du panthéon gréco-romain: Mercure, Venus et Bacchus, Diane, Apollon et Cérès, Cybèle, Saturne, Jupiter et Junon, Proserpine et Pluton, pour les désigner par leurs noms latins. On y trouve aussi des vases décoratifs que l'on doit à Roman Anton Boos (1785–1798), qui est également l'auteur des statues du Bacchus (1782), du Mercure (1778), de l'Apollon (1785), de la Venus (1778), de la  Diane (1785) und de Ceres (1782). C'est Dominik Auliczek qui réalisa les statues de Proserpine (1778), de Junon (1791–92), de Pluton (1778) et de Jupiter (1791–92). Les statues de  Saturne und de Cybèle sont de Giovanni Marchiori (1765 ) et ont la particularité d'avoir été réalisée en Italie, à Trevise, et d'être en marbre de Carrare.
C'est le Pluton qui nous a le plus intrigué. Nous l'avions de prime abord pris pour son frère Neptune, parce qu'il est muni du trident, qui est un des signes distinctifs du dieu marin.

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