La cité internationale récompense ses écrivains en herbe

La remise des prix du premier concours de récit de la cité internationale universitaire de Paris s’est déroulée lundi 2 mai 2011. Après plusieurs mois d’un suspense haletant, le nom des lauréats a enfin été dévoilé…

Prestige, majesté des lieux, la cité internationaleuniversitaire de Paris impose pour beaucoup l’admiration. En présence de nombreux passionnés de littérature, la maison internationale a accueilli le lundi 2 mai, la première cérémonie de remise des prix du concours « récit ». Un évènement organisé par l’Alliance internationale, association des anciens et amis de la cité internationale. Du 17 novembre 2010 au 17 février dernier, les participants ont rédigé une œuvre sur le thème « 17 boulevard Jourdan ». Les écrivains en herbe partager leur expérience, leur souvenir de la vie sur le campus. Ouvert à tous, le concours « récit » a attiré une centaine de participants. Une multitude de nationalités de toutes nationalités. Le texte devait être écrit en français et à la première personne. Présidé par l’écrivain turc Gürsel, le jury composé d’écrivains et de personnalités de la Cité internationale a sélectionné les 3 premiers prix des trois catégories d’auteurs : anciens résidents, résidents actuels et grand public. Pour la plupart anciens étudiants de la cité, le jury, très attaché à ce lieu, était particulièrement ému. « L’objectif était de raconter la cité internationale que ce soit en tant que voisin, étudiant ou même ancien étudiant. Ceconcours a récompensé les meilleurs récits autobiographiques ou même imaginaires », précise le président Adrian MC Donnell. En partenariat avec Le Robert, Le Monde, ou même PUF, les lauréats ont reçu une multitude de prix.

« Ce concours entretient un lien fédérateur »

Romain Bachis est l’un des lauréats. Récompensé dans la catégorie « premier prix des anciens résidants »,ce jeune diplômé est l’auteur de Terre à Terre, une œuvre poignante. « Nous sommes tous citoyens du monde », a-t-il avoué. Heureux et très touché de cette distinction, il a toutefois souhaité revenir sur ses meilleurs souvenirs d’étudiant. « Ce campus est un lieu d’échange et d’une grande richesse. C’est magique de pouvoir étudier ici, où de grands hommes ont foulé le sol ». Comme le rappelle Adrian MC Donnell, ceconcours entretient un lien fédérateur entre la cité internationale et les étudiants ou même le grand public.« Ils sont voisins, salariés ou anciens de la Cité universitaire, mais ont chacun à leur façon, un attachement particulier à ce lieu original ». Cette manifestation littéraire est également l’occasion pour l’université d’accroître sa renommée. « Cette cité universitaire est un lieu unique. Tous ceux qui sont passés entre ses murs sont marqués à jamais », confie Adrian MC Donnell