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Terrorisme et environnement

Publié le 04 mai 2011 par Dedu

PinsonBleuC.jpgTous les médias nous l'annonce : les Etats-Unis ont enfin abattu Oussama Ben Laden. La traque contre le terrorisme insternational vient d'atteindre l'un de ses principaux objectifs posés il y a 10 ans. Quel en sera l'impact sur les autres politiques ?

Sur le plan intérieur, Barrack Obama devrait gagner une revalorisation de sa position politique. Au vu des échéances électorales et de la situation des Démocrates ces derniers mois, une telle annonce est plus que bienvenue. Mais cela se traduira--t-il sur d'autres domaines politiques ?
Rien n'est moins sûr avant les élections. Car les Républicains disposent et vont conserver un fort pouvoir de nuisance au Congrès. Mais une fois les élections passées, pour lesquelles on peut supposer la réélection de Barrack Obama, cette victoire sur le terrorisme devrait avoir plusieurs impacts :

  • Al-Quaïda devrait diminuer en dangerosité, et du même coup l'ensemble de l'organisation internationale du terrorisme. Avec pour conséquence, au bout de quelques mois, de nécessiter une implication (et donc un financement) moins importante.
  • Cette victoire est aussi celle de la stratégie de Barrack Obama, qui concentre ses services sur des dossiers particulier plutôt que sur une bataille "tous azimuts" qui pourrait être qualifiée de gesticulation. Cette validation est importante pour montrer (ou rappeler) l'efficience d'une telle démarche.
  • Barrack Obama pourrait ainsi se dégager quelques libertés de mouvement, certes limitées, mais suffisante pour s'impliquer sur d'autres dossiers qu'il a à coeur. il pourrait même gagner l'appui de certains Républicains sur des dossiers particuliers ...

Tout ceci relève évidemment de la spéculation, mais rien n'interdit de rêver ... Et en poursuivant le rêve, on peut espérer que le prochain dossier international du Président Obama soit le climat !

Dans une telle perspective, les Etats-Unis pourraient devenir un acteur majeur en soutenant tant sur le plan financier que sur le fond scientifique, les travaux du GIEC. Car ils sont porteurs d'espoir : celui d'un autre monde, d'une économie construite sur d'autres principes que ceux de l'exploitation aveugle des ressources. Or, pour devenir un des gagnants de cette économie future, les pays doivent reconnaitre le changement de l'éccompagner, comme en Europe.


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