Une étoile est née ...
Ces jours de grand soleil, jours de morosité
Les journées les plus chaudes sont dans l’absurdité
Des angoisses de ma vie, mon âme ténébreuse
Qui cherche le bonheur plus loin que Bételgeuse.
La glace qui m’enlace m’entraine vers les abysses
Ou le flot qui me noie et comme une complice
Le drame dans la mort est que je ne sais pas
Si je reconnaitrai la douceur du trépas.
Tout est sombre et tout noir au grand soleil d’azur
Mon cœur est racorni, ruine d’une masure
Qui n’abrite plus rien, qui n’a plus d’habitant
Une vie de misère que je quitte content.
Je veux cette camarde, cette grande faucheuse
Qu’elle emporte à jamais mon âme malheureuse.
La vie bien que sournoise donne des solutions
Qui vous lave de tout mieux que des ablutions.
Dans l’intersidéral aux confins du fini
Dans les limbes lointains de la cosmogonie
Une pale lueur commença son chemin
Unir au masculin son principe féminin.
La volonté ne peut ce que la femme veut
Cette lumière avance en ce monde nébuleux
Obstinée, intrépide se moquant des obstacles
Est venue m’envahir pour que vive l’oracle.
Elle est venue à moi lumineuse et câline
Pour que je sois uni là où mon cœur s’incline.